Boko Haram : au Nigéria et au Cameroun, les attaques se multiplient

En 2002 dans un territoire sis au tréfonds de Maiduguri , au nord du Nigéria, Abubakar bin Mohammad al-Sheikawi donnait naissance à Boko Haram, une branche armée aux idéologies de Al Qaeda. Depuis, toute la région du Nord du Nigéria jusqu’au Cameroun voisin, n’avait plus connu la paix. Entre embuscades, attentats et rapts, le groupe terroriste avait su se faire un nom et déterminé une politique sécuritaire renforcée à son encontre, par tant des gouvernements nigérians que camerounais.

Des réminiscences meurtrières…

Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique mais souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans les combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité. Selon la presse camerounaise ils seraient bien un millier, à être toujours actifs au sein de l’organisation.

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Malgré les multiples déclarations des deux gouvernements ; d’abord nigérians et ensuite camerounais sur le défaite de Boko Haram, les exactions sur la population et attaques sur les militaires loyalistes se sont multipliées. Dimanche dernier encore, l’organisation terroriste prenait d’assaut l’université de Maiduguri au Nigéria, alors que la veille samedi, un poste de contrôle de la FMM (force multinationale mixte), une force conjointe inter-africaine contre Boko Haram dont le mandat actuel devrait prendre fin en décembre prochain, était attaqué faisant six morts parmi les militaires.

Une attaque qui selon la presse, avait fait suite à une visite aux troupes du chef d’état-major de la défense du Cameroun; une visite au cours de laquelle René Claude Meka, aurait déclaré que ses militaires avaient considérablement réduit la capacité de Boko Haram à attaquer. Si l’armée avait déclaré la perte de ses six soldats le dimanche, elle aurait cependant enregistré neuf blessés graves après les attaques sur plusieurs postes-frontières camerounais qui auraient débuté vendredi dernier jusqu’à leur épilogue ce dimanche.

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