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Donald Trump : acculé par des appels à sa destitution, il sort du silence

Depuis plusieurs jours, le président américain est sous le feu des critiques. Accusé par les démocrates et notamment le clan Biden, d’avoir fait pression sur le président ukrainien afin que ce dernier ne se décide à lancer une enquête sur le fils du candidat à la primaire démocrate, Donald Trump tient bon, tant bien que mal.

Alors que Joe Biden était vice-président des États-Unis sous l’ère Obama, ce dernier avait son premier fils en poste en Ukraine. Travaillant au sein d’un grand groupe gazier, ce dernier, a longtemps été un point d’appui pour Biden et la politique américaine en Ukraine. Une situation dont est au courant Donald Trump. En effet, au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue Volodymyr Zelensky, ce dernier aurait fait pression afin que le gouvernement ukrainien lance une enquête sur Hunter Biden et ne découvre, pourquoi pas, des relations qui pourraient coûter cher à Biden pour les élections de 2020.

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Biden accuse, Trump réfute

Accusé d’abus de pouvoir, le président Trump est depuis, mis sous pression. En effet, les leaders démocrates au Congrès semblent désormais vouloir aller jusqu’à la destitution. Une situation qui ne fait pas peur au chef de l’État. À l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU, le président Trump a répété ne pas avoir mis de pression sur qui que ce soit, avant d’affirmer que Biden et son fils étaient visiblement corrompus. Selon Trump, Joe Biden aurait fait pression sur l’Ukraine afin de faire écarter un procureur qui s’intéressait justement aux relations de son fils. “Si un républicain disait ce que Joe Biden a dit, il aurait droit à la chaise électrique, immédiatement”, a-t-il ensuite poursuivi.

Pas suffisant pour l’opposition qui pense que Trump aurait utilisé comme moyen de levier, une aide militaire. D’ailleurs, les dernières informations du New York Times corroborent ces accusations. Selon le média américain, le président américain aurait gelé pas moins de 391 millions de dollars d’aide, quelques jours seulement avant l’entretien téléphonique de la discorde. Là encore, le président Trump dément et semble même jouer avec ses adversaires, assurant qu’il espérait grandement que la retranscription de l’appel soit rapidement publiée. Les démocrates ne devraient cependant pas se satisfaire de cela et pourraient même forcer Mike Pompeo et son secrétariat à livrer plusieurs documents concernant l’Ukraine et le lanceur d’alerte par qui ses révélations sont arrivées.

Nancy Pelosi menace

Si l’exécutif venait à empêcher le lanceur d’alerte de témoigner, une procédure pourrait alors être envisagée. Réticente dans un premier temps, Nancy Pelosi, numéro trois de la politique aux États-Unis, aurait revu sa copie et se montrerait désormais menaçante, affirmant qu’une toute nouvelle étape pourrait être franchie si Washington ne se laissait pas faire. Ce jeudi pourrait bien être la date butoir, Joseph Maguire, directeur par intérim du renseignement national sera effectivement entendu par le Congrès.

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