Face à la fermeture partielle des frontières avec ses voisins dont le Bénin, décidée depuis le 20 août 2019 par le Nigéria, le Parti communiste du Bénin (Pcb) regrette une inaction coupable du gouvernement béninois. Dans une déclaration vendredi 27 septembre 2019, le parti dénonce une démission du pouvoir Talon dans la gestion de la situation et lance un appel au peuple béninois pour la quête de portes de sortie.
« Le pouvoir de Talon est aux abonnés absents ». C’est le constat que fait le Parti communiste du Bénin (Pcb) dans la gestion de la fermeture des frontières nigérianes avec le Bénin. Le parti parle d’un « silence » qui « traduit une démission du pouvoir devant la catastrophe qui accable l’ensemble du peuple » depuis six semaines.
Dans sa déclaration en date du 27 septembre 2019, le Pcb fait état de ce que dans cette une profonde crise économique et sociale que vit le Bénin, le Conseil des ministres ne s’est pas prononcé. Le ministre d’Etat chargé de la planification, celui des affaires étrangères, ni leur collègue des finances et de l’Economie sont « tous muets pendant que le pays s’effondre dans la désolation, que les opérateurs économiques sont dans l’angoisse, au bord du naufrage », regrette le Pcb.
Le peuple invité à se prendre en charge
Ce constat fait dire au Pcb que « le peuple est laissé à son propre sort ». « Il doit lui-même se prendre en charge pour se sortir du naufrage », soutient le parti. A propos, il propose que des concertations s’organisent partout « pour examiner la situation, recenser les pertes, examiner les mesures immédiates de soulagement et prendre des dispositions pour leur mise en œuvre immédiate ». Il invite aussi à discuter des propositions faites le 12 septembre dernier par le professeur Philippe Noudjènoumè.
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