Les États-Unis ne relâchent pas la pression sur les terroristes islamistes de l’État islamique. En effet, ce mardi, l’armée américaine a bombardé une petite île sur laquelle des dizaines, si ce n’est des centaines de combattants radicaux s’étaient réfugiés. Une annonce confirmée par le gouvernement américain lui-même.
En effet, ce ne sont pas moins de 36 tonnes d’obus qui ont été largués sur l’île de Quanus, dans la petite province de Salah al-Din, en Irak. L’opération, filmée, a été montrée en partie sur les réseaux sociaux. Des images d’une rare violence au cours desquelles nous pouvons voir de très nombreuses bombes exploser sur ce petit îlot de terre. « Voici ce qui arrive quand nos F-15 et F-35 larguent 36 tonnes de bombes sur une île infestée par Daech », a par ailleurs commenté sur les réseaux sociaux, un porte-parole de l’opération américaine en Irak et en Syrie.
36 tonnes de bombes
Dans les faits, cette frappe est supposée appuyer les forces antiterroristes irakiennes afin de les aider à combattre l’État islamique dans cette même zone. Toutefois, la puissance de feu ne laisse que peu de place au doute quant aux réelles envies de faire mal à l’armée américaine. Connue comme étant l’un des centres névralgiques de Daesh, cette île a souvent été considérée comme un lieu de transit, un petit havre de paix pour les combattants de l’EI.
L’armée américaine se justifie
L’USAFCENT, la force aérienne des États-Unis, a continué ses explications dans un communiqué de presse, affirmant que la coalition qu’elle formait avec ses alliés s’imposait de mener ses frappes de manière très ciblées, ajoutant que tous faisaient des « efforts extraordinaires afin de protéger les non-combattants », à savoir les civils, bien trop touchés depuis le début de ce conflit. Aucun bilan n’a été fourni à cette heure.
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