La mort de l’ancien président français Jacques Chirac ce jour 26 septembre 2019 a attristé toute la France. L’ex chef de l’Etat décédé à l’âge de 86 ans était devenu au fil des ans une personnalité très aimée des Français du fait de son charme et de son charisme. Cependant sa santé a toujours été un point d’interrogation pour les Français tant les mystères auront entouré la maladie dont l’homme d’Etat aura souffert au soir de sa vie.
Un AVC, une anosognosie
En 2005, alors qu’il était encore président de la République, Jacques Chirac a eu un accident vasculaire cérébral. Un AVC qui aura laissé des traces sur l’homme car il en sortira affaibli. Deux années plus tard en 2007, Jacques Chirac partira de l’Elysée très réduit par le mal.
Impliqué dans la sordide affaire d’emplois fictifs, il ne pourra pas assister à son procès. Le neurologue Olivier Lyon-Caen dans un rapport médical destiné au parquet de Paris indiquait que l’ancien président souffrait d’anosognosie, un état qui conduit à nier ou à ne pas reconnaître la souffrance et la maladie dont on souffre.
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Des troubles de mémoire et une surdité grandissante
Ce mal qui est consécutif à son AVC a forcé l’ancien président à se retirer de la vie publique et à s’éloigner des milieux politiques. Ce mal entraînera aussi de fréquentes pertes de mémoire chez le vieillard et une forte surdité. Il se déplace un moment avec une canne puis en fauteuil roulant. Devenu de plus en plus rare, il sera vu en public pour la dernière fois au musée du quai Branly pour la cérémonie de remise annuelle des prix de sa fondation le 21 novembre 2014.
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