L’islamologue Tariq Ramadan n’est visiblement pas au bout de ses peines. Une de ses accusatrices veut bien empêcher la parution du livre : « Devoir de vérité » dans lequel il retrace ces accusations d’abus sexuels dont il fait l’objet depuis quelques mois. Alors que le lancement de cet ouvrage est prévu pour le 11 septembre prochain, la plaignante lui reproche d’avoir rendu public son identité en lieu et place du surnom « Christelle » qui était utilisé dans la presse pour la désigner. Aussi, cette accusatrice de l’intellectuel musulman exige-t-elle que soit corrigé cet état de chose avant la publication du livre.
Tariq Ramadan aurait violé la loi
« Il faut interdire la diffusion de ce livre en l’état, qui révèle l’identité de ma cliente à 84 reprises. Tous les organes de presse ont respecté la loi. Tariq Ramadan doit la respecter aussi. » a notamment indiqué Me Eric Morain, le conseil de la plaignante. L’homme de droit fait remarquer que l’islamologue en évoquant le nom de sa cliente a violé l’article 39 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Cette loi interdit la diffusion « des renseignements concernant l’identité d’une victime d’une agression ou d’une atteinte sexuelles ».
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