Le débat sur les armes à feu est de retour aux Etats-Unis. La tuerie du samedi dernier dans le Texas a remis d’actualité ce débat récurrent dans la politique américaine depuis plusieurs années. Un homme en infraction du code de la route avait tiré sur les forces de l’ordre avant de s’enfuir. Il a également volé un camion du Service des postes des États-Unis et tiré au hasard sur les personnes qu’il croisait avant d’ëtre abattu.
Cette nouvelle fusillade au Texas vient raviver le débat sur les armes à feu aux USA. Le président Donald Trump s’est montré particulièrement peiné par ce drame qui a causé la mort d’une vingtaine de citoyens américains et a rappelé son engagement à mettre fin à ces tueries qui affectent régulièrement les citoyens américains.
Trump prêt à travailler avec le Congrès
Dimanche dernier, Trump s’est dit prêt à travailler avec le Congrès pour « mettre un terme à la menace d’attaques de masse ». On sait que le Congrès est fortement divisé sur la question tant les lobbys républicains propriétaires de fabriques d’armes sont puissants. Le président Trump s’était déjà engagé au lendemain de la tuerie de la Floride dans une école de Parkland (17 morts) à veiller à la prise de certaines dispositions fortes comme celle de contrôler les antécédents des acheteurs d’armes à feu. Ces mesures devraient empêcher que des armes dangereuses ne se retrouvent dans les mains de personnes malades et dérangées pouvant constituer des menaces pour leurs autres et pour eux-mêmes. Mais il avait aussitôt fait un rétropédalage face aux pressions de la National Rifle Association, groupe de pression politique des propriétaires d’armes à feu. Ceux-ci avait fortement et financièrement soutenu sa candidature à la présidence. La marge de manœuvre de Trump paraît donc limitée face à ces pressions.
Respecter le Deuxième Amendement
Le président Trump qui est revenu sur la nécessité de la vérification approfondie des antécédents des acheteurs d’armes dangereuses, semble moins convaincu que cette mesure soit la vraie solution et a déclaré que cela n’aurait probablement pas empêché les attaques observées ces dernières années. Le problème est donc purement « mental », selon Trump et il promet de s’y attaquer de façon plus énergétique. Il a réaffirmé son attachement au Deuxième Amendement constitutionnel des USA qui stipule que « le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».
Priorité numéro 1 : la sécurité des américains
Trump promet donc de respecter cet amendement de la constitution des USA, mais aussi de veiller à la sécurité de ses concitoyens qui pour lui est la « priorité numéro 1 ». Aussi a-t-il annoncé qu’il était en contact avec les représentants des deux partis politiques pour que « quelque chose » soit faite de concert avec son administration qui examinerait plusieurs options.
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