Afrique du Sud : Pourquoi le procès de Jacob Zuma a été ajourné

EPA-EFE/FRIEDEMANN VOGEL/POOL

Près de deux ans après son départ de la présidence sud-africaine, Jacob Zuma est toujours dans des batailles juridiques. Son procès prévu pour démarrer ce mardi 15 octobre 2019 a finalement été reporté par le juge Sharmaine Balton. Cette décision est en effet due à l’annonce qu’a faite l’ancien président de la nation Arc-en-ciel. Devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, l’avocat de l’homme politique annonce son intention de faire appel du refus de la justice d’abandonner les poursuites.

« Exercer la totalité de ses droits constitutionnels… »

« M. Zuma voudrait exercer la totalité de ses droits constitutionnels, qui incluent le droit de faire appel » a fait savoir Me Thabani Masuku, l’avocat de Jacob Zuma. Cette demande de l’ancien président devant l’instance de justice fait suite au refus d’abandon des poursuites qui le visent. Il est notamment reproché à l’ancienne figure de la lutte anti-apartheid des faits de corruption, blanchiment d’argent et racket.

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240.000 euros de pot-de-vin

L’affaire remonte en effet dans les années 1999 où il était ministre provincial puis vice-président. Ce dossier est relatif à un contrat d’armement avec l’équipementier français Thales. Le contrat est d’une valeur de 51 milliards de rands soit un équivalent de 3 milliards d’euros. L’ancien président, aurait touché selon les différentes accusations un pot-de-vin estimé à 4 millions de rands soit environ 240.000 euros au cours actuel.

Afrique du sud : Jacob Zuma dénonce un complot 

Mais depuis l’ouverture du dossier, le mis en cause n’a cessé de nier les faits. Pour lui, c’est juste un coup monté par ses détracteurs pour lui nuire. Notons que Jacob Zuma a dû déposer le tablier après avoir exercé le pouvoir d’état pendant près de 10 ans. Il a cédé suite à la pression de sa formation politique qui lui reproche beaucoup de choses.

Entre autres griefs, on peut évoquer les nombreux scandales de corruption et de népotisme. L’opinion publique lui reprochait particulièrement les nombreuses faveurs qu’il accorde à ses proches, ses femmes, ses maîtresses ainsi qu’à ses nombreux enfants.

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