Amazonie : le Pape François premier opposant à Bolsonaro ?

Alors que classe politique internationale n’a pas hésité à se dresser devant le président brésilien Bolsonaro, notamment en ce qui concerne la question de sa politique environnementale, l’Église a elle aussi décidé de peser de tout son poids. Dernièrement, c’est le pape François qui est ainsi monté au créneau afin d’appeler les chrétiens brésiliens à tout faire en œuvre pour sauver l’Amazonie.

Selon ce dernier, des prédateurs défigurent cette forêt qui est considérée comme le poumon du monde. Ces derniers infligeraient, selon ses dires, de graves blessures à « notre sœur Terre ». Une messe offensive et très politique puisque ce dernier a continué, affirmant que les erreurs du passé en matière de sauvegarde de l’écosystème n’ont pas été comprises. Un message qu’il a adressé devant pas moins de 184 évêques et cardinaux d’Amazonie ainsi que plusieurs dizaines de personnes représentant les peuples indigènes.

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L’Amazonie, défendue par le pape François

Aujourd’hui « défigurée », l’Amazonie est victime de ce que le pape a dénoncé comme étant « un péché écologique ». Dans les faits, l’Amazonie regorge de matières premières et est victime d’exploitation de bois, d’extraction minière et d’une agriculture intensive qui détruit son sol et ses ressources. En outre, les indigènes sont directement concernés puisque ces derniers sont chassés avant d’être traités comme de véritables « déchets ». Une culture méprisée, des traditions abandonnées, une histoire piétinée, ces derniers ne sont pas considérés.

L’Eglise va s’impliquer

Aujourd’hui, l’heure est à la défense de la nature et des cultures. Le pape l’a d’ailleurs bien fait comprendre en pointant du doigt des chrétiens qui n’hésitent pas à aller à la Messe tout en sachant que leur seul objectif est de préserver leurs intérêts. Ce dernier a d’ailleurs promis que l’Église ferait preuve de créativité afin d’aider l’Amazonie à s’en sortir, reste maintenant à définir de quelle manière elle pourrait s’investir dans la sauvegarde de l’écosystème. « Prendre le large, c’est se remettre en jeu dans la nouveauté, sortir des schémas tout faits ». 

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