Ce vendredi, Barack Obama, qui était resté en grande partie silencieux au milieu du débat passionné sur la possible destitution de Donald Trump, rendait un vibrant Elijah Cummings, élu afro-américain de la ville de Baltimore et démocrate. Un hommage qui selon des observateurs, ressemblait fort à un réprimande implicite du président Trump.
Le respect, la faiblesse des forts…
S’exprimant lors d’un service commémoratif du représentant démocrate, l’ancien président Obama, qui n’aurait cependant jamais mentionné le président Trump, avait semblé dans son allocution établir comme un contraste entre Donald Trump et Elijah E. Cummings. Le représentant de Baltimore avait été il y a quelques mois, le sujet de reparties vitriolées de la part de l’actuel locataire de la Maison Blanche.
Dans une salle comble de la New Psalmist Baptist Church, une église confessionnelle, à Baltimore, M. Obama aurait déclaré que M. Cummings avait montré qu’être fort signifiait être gentil et qu’être honorable n’était pas un défaut. « Il n’y a rien de faible en matière de gentillesse et de compassion ». avait précisé le président noir, ajoutant en substance, «Il n’y a rien de faible à faire attention aux autres. Il n’y a rien de faible à être honorable. Vous n’êtes pas un nul parce que vous faites preuve d’intégrité et que vous traitez les autres avec respect».
En tant que président du Comité de surveillance et de la réforme de la Chambre, M. Cummings, âgé de 68 ans, était devenu un virulent critique de M. Trump et l’un des principaux détracteur du président, dans la campagne du Congrès visant à accuser le président d’abus de pouvoir. Mais pour Trump le représentant Cummings, n’était qu’un «raciste» qui avait «fait un très mauvais travail» en 25 années de représentation, d’un district, Baltimore, qu’il avait décrit comme un «gâchis dégoûtant, infesté de rats et de rongeurs ».
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