Dans l’optique de mettre fin aux polémiques suscitées par l’invitation de certains partis politiques au dialogue social qui va s’ouvrir le jeudi prochain, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla a tenu, ce lundi, un point de presse. Au cours de ce point de presse, le ministre Alain Orounla a apporté une clarification sur le dialogue politique initié par le président de la République.
Il estime que le dialogue politique ne fait pas allusion à une conférence nationale comme celle de 1990. Pour lui, le Bénin aujourd’hui, n’est pas le même contexte qu’en 1990. Le porte-parole du gouvernement relève que dans le cas actuel, «le cadre et le contenu sont radicalement distincts». Et donc, «il ne s’agit pas d’une conférence nationale» ni «d’une assise nationale». Le dialogue politique convoqué par Talon du 10 au 12 octobre 2019 va réunir uniquement les formations politiques régulièrement enregistrées au ministère de l’Intérieur et des acteurs politiques. Car, «c’est pour discuter des questions politiques».
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Mieux, «la politique et les réajustements politiques, c’est l’affaire des acteurs politiques». Le ministre Orounla précise que «l’invitation du Chef de l’Etat est une adresse aux acteurs politiques». Pour lui, il n’est donc pas important de convier la société civile à ce dialogue encore moins le clergé. Le dialogue politique donc il est question a pour but de corriger les lois qui ont causé de problèmes à certains partis politiques dans leurs mises en application.
Pas d’exilés ni de prisonniers politiques
Le porte-parole du gouvernement a profité de ce point de presse pour rappeler que les questions liées aux exilés politiques et aux prisonniers politiques ne devraient pas empêcher certaines formations politiques de prendre part à ce dialogue politique national. Car, pour le gouvernement et le président de la République, «il n’y a pas d’exilés politiques ni de prisonniers politiques au Bénin». C’est pourquoi, l’invitation a été adressée aux partis politiques reconnus par les lois de la république. Il a rassuré que ce sera un dialogue honnête qui peut s’élargir à d’autres formations politiques qui vont se conformer aux exigences des lois à corriger lors de ces assises.
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