Les temps semblent compliqués pour le président Trump. En effet, ce dernier ne cesse d’être décrié. Déjà sous le coup d’une procédure de destitution entamée par le clan démocrate, le président Trump doit désormais faire face aux critiques émanant de son propre camp après que sa décision de retirer les soldats américains du nord de la Syrie ait été confirmée.
Que ce soit de Lindsey Graham à Liz Cheney ou encore Marco Rubio et Nikki Hayley, les plus gros soutiens du président américain lui ont tourné le dos. Pour toutes ces pointures du clan républicain, il ne fait aucun doute que cette décision ne soit rien d’autre qu’une énorme erreur. De plus en plus isolé, le président américain a pourtant besoin de soutiens et de renfort autour de sa position alors qu’il est visé par une procédure de destitution entamée par les démocrates après les révélations entourant son appel passé au président ukrainien Volodymyr Zelenski.
Les Républicains, contre Trump
L’abandon des Kurdes qui, pourtant, ont été les alliés américains au cours de la guerre contre l’État islamique ne passe pas du tout. Pour beaucoup, comme le sénateur Graham, il s’agirait même d’une tâche dans l’histoire de l’Amérique. Soucieux de ne pas en arriver là, ce dernier a confirmé qu’il déposerait un recours au Sénat afin de bloquer cette décision, recours qui devrait remporter l’adhésion des deux bords selon lui.
Un épisode qui rappelle étrangement l’affaire Jim Mattis. Alors chef du Pentagone, ce dernier décide de quitter le gouvernement après que Trump ait ordonné le départ de 2.000 soldats américains en Syrie. S’il a reconnu qu’il ne souhaitait pas voir les États-Unis comme le gendarme du monde et que la présence de militaires américains dans le monde entier le gênait quelque peu, ce dernier avait alors insisté sur le traitement réservé aux alliés, qui doivent recevoir le respect.
Trump fait le jeu de ses opposants
Dernière grosse offensive en date, celle de Brett McGurck qui a longtemps travaillé en tant qu’émissaire chargé de la lutte contre l’organisation djihadiste. Ce dernier, qui a démissionné au mois de décembre dernier, a estimé que Trump n’avait pas la carrure d’un « Commandant en chef des armées américaines« , l’incompréhension ambiante au sein de la Maison-Blanche trahissant son impulsivité. Impulsivité qui pourrait, toujours selon ses dires, être perçue comme une faiblesse par les principaux opposants au gouvernement et à l’hégémonie américaine.
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