France : L’étau se resserre contre des policiers soupçonnés de radicalisation

(NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

L’attaque du jeudi  03 octobre 2019 à la préfecture de Police de Paris au cours de laquelle Mickaël Harpon s’en était pris à quatre de ses collègues, a récemment amené les autorités françaises à prendre des mesures. En effet, après une lettre écrite par le préfet de police Didier Lallement aux directeurs de service le 07 octobre, deux agents de la police qui étaient en fonction à Paris, et soupçonnés de radicalisation se sont vus retirer leurs armes. Selon des sources concordantes, cette sanction intervient après l’enclenchement d’une procédure disciplinaire suite à un signalement émis par leurs collègues.

Un capitaine de police suspendu

Un des policiers accusés de radicalisation âgé de 39 ans, est un capitaine de police à la Brigade d’exécution des décisions de justice. Il a été suspendu après que ses collègues l’aient signalé. Ceux-ci pensent qu’il s’est ostracisé après son mariage en 2011 avec une avocate musulmane. A en croire des médias français, ses collègues disent qu’il ferait la prière au travail et s’immerge dans la religion. Depuis son mariage, il n’accepte le contact avec les femmes et laisse pousser sa barbe.

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Il est suspecté de pratiquer la Taqiya

Même si une précédente enquête menée par la direction du renseignement de la préfecture de police et l’inspection générale de la police Nationale n’avait détecté aucun signe de radicalisation chez l’homme, ses collègues ont récemment pensé le contraire. Ils ont ainsi choisi de le signaler parce qu’ils estiment qu’il pourrait pratiquer la Taqiya une technique musulmane consistant à nier sa foi sous la contrainte afin d’éviter d’être persécuté.

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Un autre policier, âgé de 34 ans au commissariat de Villeneuve-la-Garenne est également pointé du doigt par ses collègues qui le blâment d’obliger certains à faire la prière et de ne pas entrer en contact avec les femmes. D’après Le Parisien, il avait été suspendu une fois l’année dernière pour avoir eu une attitude qualifiée de « prosélyte et sectaire ».Mais au début de cette année, un tribunal administratif a annulé la sanction.

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