,

Gambie : Yahya Jammeh peut dire adieu à une partie de ses biens

Ph : Marco Longari — AFP / Getty Images

Le gouvernement gambien a récemment accordé une somme de 900 000 euros à l’endroit des victimes de l’ancien dictateur Yahya Jammeh. Ce montant, est issu de la vente d’une partie des biens de l’ex-président de la Gambie préalablement saisis par les autorités du pays. Le garde des sceaux gambien Abubacarr Tambadou a exprimé sa satisfaction de voir ces sous distribués aux victimes de Yahya Jammeh. Aussi a-t-il estimé que le fait que l’Etat utilise les propriétés de l’ancien président pour « financer la réparation des victimes » constitue la plus noble et meilleure des méthodes.

Il avait plus de 280 propriétés

Yahya Jammeh disposait au-delà de 280 propriétés dont des îles ou des réserves de forêts ainsi que des commerces. Aussi est-il accusé d’avoir détourné plus de 360 millions de dollars des caisses de la Gambie quand il en était encore le président. Cependant suite au don réalisé par le gouvernement, le président du centre des victimes Sheriff Kijera a déclaré qu’il s’agit là d’une petite victoire. Estimant que ce n’est que le commencement, il pense que les 900 000 euros donnés par le gouvernement sont insuffisants pour dédommager victimes.

Publicité
Yahya Jammeh : il est désormais accusé d’avoir détourné des centaines de millions

Sheriff Kijera pense que les victimes recevront plus d’argent

Même s’il affirme que ces fonds constituent un effort positif réalisé par le gouvernement, il pense également que les victimes recevront plus d’argent. Cela viendra au moment où les travaux la Commission vérité, réconciliation et réparation porteront au fil du temps leurs fruits. Notons que c’est cette commission qui doit se charger d’établir les normes concernant la distribution des fonds aux victimes selon leurs vécus. Pour rappel, Yahya Jammeh avait par un coup d’Etat pris le pouvoir le 22 Juillet 1994. Chef de l’Etat gambien à partir du 18 Octobre 1996, il quitte le pouvoir le 21 janvier 2017, suite à la pression de la communauté internationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité