Nucléaire : l’Iran avance sans sourciller

Acculé par les Etats-Unis qui ne cessent d’imposer des sanctions à l’encontre de son économie, le gouvernement iranien continue sa marche en avant et confirme ses ambitions nucléaires. Lundi, Ali Akbar Salehi, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a confirmé que très rapidement, la partie secondaire du réacteur à eau lourde du site d’Arak, allait entrer en activité.

Cité par Press TV, Salehi a confirmé que d’ici les trois prochaines semaines, le réacteur en question allait être mis en marche. « Le réacteur est composé de sections primaire et secondaire dans lesquelles une très grande partie des processus (nucléaires) est réalisée dans ce dernier », a continué le directeur de l’OIEA, se gardant toutefois d’entrer dans les détails. Une annonce qui pourrait relancer les vives tensions déjà observées entre Téhéran et Washington.

Publicité

L’Iran relance une partie de son réacteur

Une annonce qui n’est toutefois pas une véritable surprise. En effet, il y a quelques mois, en juillet, le même Ali Akbar Salehi confiait que les travaux autour de la refont du site d’Arak s’étaient considérablement accélérés. « Le comité mixte chargé de remanier le réacteur à eau lourde d’Arak (…) accompli bien son travail », s’est-il d’ailleurs félicité, estimant que les progrès enregistrés laissaient entrevoir une évolution rapide de la situation.

Pour rappel, la refonte du réacteur était voulue par la communauté internationale dans le cadre de l’accord de Vienne signé en 2015, accord que le président Trump a décidé de laisser tomber, estimant que ce dernier n’était pas assez restrictif. Depuis, Washington met une pression considérable sur Téhéran afin que soit abandonné l’ensemble du programme nucléaire et balistique du gouvernement actuellement en place.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité