En Guinée, les récentes manifestations et contestations citoyennes ont fait neuf morts et plusieurs dizaines de blessés. Aujourd’hui, face au risque de répression, plusieurs organisations, qu’elles soient nationales ou internationales, ont décidé d’appeler au calme et à la retenue afin d’éviter que les tensions ne prennent le pas sur la raison.
Le Groupe national de contact, en charge d’assurer le lien entre les acteurs politiques et les citoyens a dévoilé vendredi dernier, son premier communiqué de presse. Dans ce papier, Alpha Condé a été appelé à agir afin de « calme le jeu politique actuel ». En effet, la Guinée est en proie à une véritable répression. Appelant les élus à privilégier « les actions revendicatives non-violentes », le GNC tente de faire en sorte que le climat s’apaise.
Les citoyens, face au manque de liberté
Il faut dire que les violences infernales dont sont victimes les citoyens, « dans un pays au système et à l’équilibre encore fragiles et précaires », Alpha Condé détonne. Selon certains experts de la région, ce dernier semble carrément agir comme les dictateurs l’ayant précédé. Pour l’ONG Human Rights Watch, l’heure est venue de « mettre fin à la répression contre ceux qui s’opposent à une nouvelle Constitution ».
Alpha Condé, pour un troisième mandat ?
Selon l’ONG, les manifestations sont d’ailleurs interdites depuis un an maintenant. Une sortie vivement contestée par le général Bouréma Condé, ministre de l’Administration du territoire, qui estime que le droit de revendication est toujours en vigueur à Conakry. Alpha Condé lui, semble faire fi des critiques et envisagerait un possible troisième mandat, de quoi lui permettre d’assouvir encore un peu plus sa mainmise sur la nation.
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