Un haut responsable des Gardiens de la Révolution Iranienne est revenu sur l’affaire relative à l’arrestation de Rouhollah Zam. Il rejette en bloc les différentes informations qui sont véhiculées dans la presse occidentale et qui tendent à faire croire qu’il a été arrêté parce qu’il est un journaliste. Il a saisi cette occasion pour donner quelques clarifications sur l’opération qui a abouti à l’arrestation du mis en cause tout en réaffirmant qu’il était de connivence avec les puissances occidentales comme la France, les USA ainsi que le Mossad israélien.
Semer la discorde au sein de la société iranienne…
Selon les confidences faites à l’agence iranienne fars News par ce responsable iranien ayant requis l’anonymat, la plateforme Amed News que détenait le mis en cause participait activement à la guerre qui est menée contre l’Iran par les Occidentaux. Il indique également que dans un futur très proche, un document sera bientôt rendu disponible dans lequel seront détaillés les différents processus suivis pour son arrestation ainsi que ce qui lui est reproché.
Pour lui, la plateforme de Rouhollah Zam est « une fenêtre d’un système complexe des renseignements qui a été réalisée par des services de renseignements ennemis pour semer la discorde au sein de la société et la division parmi les responsables iraniens et pour altérer le tissu social du pays ».
Il a été attiré dans un piège
Il estime que le détenu représentait le centre de ce réseau d’échanges. Ce responsable de l’armée idéologique iranienne fait également remarquer que plusieurs procédés ont été combinés pour arriver à bout de système mis sur pied par Rouhollah Zam. Il évoque l’aspect selon lequel les services de renseignement iraniens ont attiré le mis en cause dans un piège.
Il indique qu’ils ont « procédé à une séparation entre la cible et un ensemble de protections sécuritaires qui lui avaient été fournies par des renseignements étrangers » afin de mettre la main sur lui. Notons que pour l’heure, aucune information n’a filtré sur la date de l’interpellation de Rouhollah Zam encore moins sur le lieu.
Laisser un commentaire