A Téhéran, l’heure est à la bonne humeur. La raison de cette bonne humeur est bien simple : la Banque Mellat de Téhéran vient de recevoir une importante indemnisation de la part de Londres. Un dédommagement dont le montant s’élève à «1,25 milliard de livres sterling », soit 1,4 milliard d’euros, avec intérêts. Une belle réparation qui fait crier « victoire » à Téhéran.
La nouvelle du règlement de cette indemnisation avait été annoncée via Twitter par l’ambassadeur de l’Iran près le Royaume-Uni, Hamid Baeidinejad.La République islamique est très fière de ce dénouement heureux considéré comme « une grande victoire juridique » à Téhéran. En 2013, une directive du Trésor britannique avait décidé de sanctions à l’encontre de la Banque Mellat, une institution financière semi-publique supposée avoir des accointances avec le programme nucléaire iranien.
Des sanctions invalidées avec indemnisation
Mais la Cour Suprême du Royaume avait invalidé cette directive, forçant le gouvernement britannique à opter pour la négociation en vue d’un règlement à l’amiable. L’Iran avait exigé 3,2 milliards de livres sterling, mais avait dû se contenter de 1,25 milliard de livres avec intérêts. Ce qui est en quelque sorte une victoire pour la République islamique.
Cette sanction des Britanniques contre l’Iran faisait partie des mesures prises par les pays occidentaux contre la République accusée de vouloir se doter de l’arme atomique. L’accord de Vienne de 2015 entre l’Iran et les puissances de ce monde avait mis fin à ces sanctions. Jusqu’à l’avènement de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce dernier avait retiré les Etats-Unis de cet accord avant de remettre en place de nouvelles sanctions contre Téhéran. Des sanctions qui ont cours jusqu’à présent.
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