Il jette l’éponge. En effet, alors qu’il était au pouvoir depuis 13 ans, le Premier ministre conservateur israélien, Benyamin Netanyahou a confirmé les informations selon lesquelles il renonçait à former un gouvernement. Aujourd’hui, Benny Gantz dispose donc de toutes les cartes en main afin de prendre sa succession, même si les choses s’annoncent compliquées à mettre en place.
« Il y a peu de temps j’ai annoncé au président (Reuven Rivlin) que je lui rendais mon mandat de tenter de former un gouvernement », a lancé Netanyahou, marqué, dans une courte vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Rivlin et son équipe ont déclaré quelques instants plus tard que Gantz allait être mandaté et qu’il aurait pour mission de réussir là où Netanyahou a échoué. Problème, si ce dernier dispose de la confiance du président, les choses s’annoncent difficiles.
Gantz, 28 jours pour convaincre
Cet ancien chef de l’armée dispose en effet de 28 jours afin de mener à bien sa mission. S’il dispose de 54 élus depuis les dernières élections, ce dernier va devoir atteindre la barre des 61 pour obtenir un gouvernement majoritaire. Si la tâche s’annonce compliquée, ce dernier semble toutefois être confiant. Dans un communiqué de presse, le parti Bleu-Blanc affirme être « déterminé à former un gouvernement d’union libéral, mené par Benny Gantz, pour lequel les gens en Israël ont voté il y a un mois ».
La tâche s’annonce complexe
L’idée ici, est de limiter l’influence des partis religieux dans la politique de coalition. Cependant, il y a fort à parier que Gantz ait à se tourner vers l’un d’eux afin de réussir son pari. S’il venait à échouer, le président Rivlin aurait alors à se tourner vers une majorité de députés, afin que ces derniers désignent un troisième candidat susceptible de former un gouvernement dans les délais les plus brefs.
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