Amnesty International Bénin (Aib) n’est pas d’accord pour une loi d’amnistie en faveur des personnes coupables de violation des droits humains pendant la période électorale. Pour l’organisation internationale, il faut prévoir une clause d’exclusion de ces personnes afin que justice soit rendue aux victimes.
La loi d’amnistie devant être votée à l’Assemblée nationale en faveur des personnes impliquées dans les violences au cours de la récente période électorale doit comporter une clause d’exclusion pour les violations des droits humains. C’est l’avis d’Amnesty Internationale Bénin (Aib).
Pas question d’amnistier les personnes coupables de violation des droits humains
Pour cette organisation de défense des droits de l’Homme, il n’est pas question d’amnistier les personnes qui se seront rendues coupables de violations de ces droits. Selon Aib, toute loi d’amnistie qui inclurait ces auteurs de violations des droits humains «assoirait l’impunité des responsables de l’application de la loi qui se seraient rendus coupables de violations des droits humains ».
Une telle loi « anéantirait aussi tout espoir de connaître la vérité sur les vrais auteurs des violations des droits humains lors de la période électorale, de les punir et de garantir une justice pour les victimes ».
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Des victimes qui a, en croire Amnesty international Bénin (Aib) sont au moins au nombre de quatre (04). « Amnesty international a documenté la mort d’au moins 4 personnes dont une mère de 7 enfants et un jeune homme de 19 ans », a indiqué l’organisation qui réclame l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les violences liées aux élections législatives d’avril 2019 au Bénin.
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