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Lutte contre le terrorisme en Afrique : la France ne peut se passer du Tchad

La lutte contre le terrorisme en Afrique constitue l’une des priorités des pays du sahel dont le Tchad. Ce dernier qui fait partie des plus importants membres du G5 sahel, a signé il y a quatre semaines à Njamena au Tchad, six accords de coopération bilatérale avec la France. Ils permettront de former et de moderniser les forces militaires tchadiennes dans les trois années à venir. Ces accords de coopération constituent également un soutien apporté par le gouvernement français au Tchad en plus de l’aide de l’Hexagone au G5.

Un soutien à la garde nomade

Une source des Affaires Etrangères françaises a affirmé que la France encourage les réformes au Tchad. Elle a aussi tenu à rappeler que le gouvernement d’Idriss Déby est un allié de taille dans la lutte menée par la France ainsi que les autres pays contre le terrorisme. Par ailleurs, L’aide apportée par l’Elysée au Tchad soutient aussi la garde nomade mobile. Celle-ci est chargée de sécuriser la grande zone désertique s’étendant du Tchad jusqu’en Libye et au Soudan et qui abrite des orpailleurs clandestins ainsi que des rebelles.

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2,7 millions d’euros pour cette année

Les accords de coopération entre le Tchad et la France, prévoit un montant de 2,7millions d’euros pour cette année. Ces fonds seront affectés à la maintenance, la logistique, la structuration du renseignement militaire, la formation de jeunes cadres et l’organisation des forces militaires tchadiennes. Cependant, ces accords ne sont pas vus d’un bon œil par l’opposition du pays qui pense que l’aide militaire de la France, aide à maintenir Idriss Deby au pouvoir.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « terrorisme en Afrique : la France ne peut se passer du Tchad » au cas où ça vous aurait échappé, l’Afrique non plus. Et il se trouve sauf erreur, qu’elle est la 1ère concernée…

    Si le Tchad pliait, ce serait le flanc droit tout entier de l’Afrique de l’ouest qui s’écroulerait. Avec la région du Lac Tchad (Cameroun, Nigéria, Centre Afrique, …) dans la foulée.

    Aux adeptes des discours victimaires bloqués sur le XXe Siècle, dont la seule préoccupation semble être de mesurer les déboires des partenaires historiques de l’Afrique, je vous invite à discuter avec des maliens qui ont leurs familles à Tombouctou ou Gao.

    Ils vous expliqueront comment on y vit bien lorsque les djihadistes tiennent une ville.

    \\\\///
    (@_@)

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