La mort d’Abou Bakr al-Baghdadi a été saluée par l’ensemble des acteurs engagés contre le terrorisme. Toutefois, si cette annonce est une petite révolution, celle-ci ne signifie pas pour autant la fin de l’idéologie islamiste, au contraire même. Un constat qu’a bien compris le ministère français de l’Intérieur, qui a appelé à la plus grande vigilance.
En effet, de possibles actes de vengeance, directement liés à la mort de l’auto-proclamé Calife, risquent d’avoir lieu dans les jours, semaines à venir. À ce titre, les autorités vont décupler leurs efforts et suivre avec attention les messages de propagande que seront envoyés par les services médias de Daesh à celles et ceux qui partagent la même idéologie extrémiste. Conscient de la situation, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a ainsi appelé à « une attention toute particulière » de la part des citoyens et des forces de l’ordre.
La France craint des représailles
C’est ce dimanche que la mort du leader de l’État islamique, a été annoncée par le président américain Donald Trump. Ce dernier a confirmé la tenue d’une opération militaire au nord-ouest de la Syrie par ses forces armées. Autoproclamé Calife en 2014, ce dernier a eu un temps sous son contrôle, pas moins de 7 millions de personnes. « Il n’est pas mort comme un héros, il est mort comme un lâche », a pour sa part affirmé le président Trump, ajoutant que ce dernier avait activé sa veste explosive alors même qu’il se cachait dans un tunnel spécialement creusé pour sa protection.
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