L’Organisation des Nations Unies a pointé un doigt accusateur contre les Forces de sécurité congolaises ainsi que des groupes armés. Dans un rapport qu’elle a rendu public ce mercredi 30 octobre 2019, l’ONU indique que près de 80 personnes ont été exécutées au cours du mois de septembre dans ce pays. Selon le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, ces exécutions ont été commises sans procès ou une quelconque procédure judiciaire.
29 personnes tuées par les forces de sécurité congolaises
Parmi les 77 victimes que décompte le rapport, des femmes et des enfants y figurent. A en croire les statistiques de cette agence onusienne, les agents de l’Etat congolais ont tué sur cet effectif environ 29 personnes. Six femmes et trois enfants ont été identifiés dans le lot de ces victimes. Le reste est attribué aux milices armées. Des femmes et des enfants sont également comptés parmi les victimes. « Dans la majorité des cas, ces personnes ont été tuées par balles. Quelques-unes ont été décapitées » a notamment précisé le directeur du BCNUDH en RDC, Abdoul Aziz Thioye.
Plusieurs cas de viol
Le rapport fait également remarquer que beaucoup de femmes ont été victimes de violences sexuelles. Au total, elles sont 34 ces femmes ayant été violées dans ces zones de conflit selon l’enquête réalisée par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme. Le rapport met l’accent sur le fait que le mois de septembre soit marqué par une hausse des actes relatifs aux violences sexuelles sur les femmes. En août, 27 cas de viol avaient été identifiés. Ces actes sont favorisés selon Abdoul Aziz Thioye par le conflit permanent qui règne dans l’Est de la RDC.
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