,

Offensive lancée en Syrie : Erdogan fonce tête baissée

Cette fois-ci, l’armée turque est passée à l’offensive. Depuis l’annonce du président Trump du retrait des forces américaines au nord de la Syrie, région frontalière avec la Turquie, les Kurdes se trouvaient en première ligne. Considérés comme terroristes par Ankara, ces derniers n’étaient protégés que par la présence américaine.

C’est ainsi que le désintérêt de Trump vis-à-vis de leur sort et l’annonce du retrait américain de cette zone a laissé la porte grande ouverte aux forces armées d’Ankara. Aujourd’hui, le 9 octobre, le président Recep Tayyip Erdogan n’a d’ailleurs pas fait de mystère, confirmant le lancement d’une opération militaire dans cette même zone. L’objectif de la Turquie étant d’éradiquer toute forme de terrorisme dans la région.

Publicité

La Turquie frappe en Syrie

Des raids aériens ont été organisés, appuyés par des tirs d’artillerie. La ville de Ras al-Aïn a notamment été visée par les forces turques. Une information plus tard confirmée par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ainsi que par l’un des correspondants de l’Agence France-Presse qui affirme avoir entendu de fortes détonations dans les environs alors que l’offensive ne faisait que débuter.

Du côté des Kurdes, même son de cloche. Mustafa Bali, l’un des porte-parole des forces locales, a affirmé que les avions envoyés directement par Erdogan « ont commencé à mener des frappes aériennes sur des zones civiles ». S’en sont suivies plusieurs scènes de panique parmi les populations qui ne s’attendaient pas à être visées de la sorte.

Trump, critiqué

Une décision que le gouvernement américain et notamment le président Trump va devoir assumer, lui qui a aujourd’hui encore affirmé que la présence américaine au Moyen et Proche-Orient était la pire des décisions possible pour le pays de l’Oncle Sam. Pour rappel, que ce soit du côté démocrate ou du côté des républicains, de nombreuses voix se sont élevées afin d’appeler le président américain à revenir sur cette décision, ce qui permettrait de préserver l’intégrité de ses alliés Kurdes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité