Depuis plusieurs jours, la Turquie occupe le Nord-Est syrien. En effet, les troupes d’Erdogan ont décidé de passer à l’offensive et de se livrer à un nouveau conflit face aux forces Kurdes YPG. Cette milice est considérée par Ankara comme étant une fraction du groupe PKK, qualifié de terroriste par la Turquie.
Cette offensive elle, a été rendue possible par le départ des forces américaines de la région. En effet, Trump a confirmé qu’il n’envisageait pas de rester plus longtemps que ça en Syrie, le travail ayant été terminé selon lui. Problème, en annonçant ce départ, ce dernier a ouvert la porte à la Turquie et à un possible retour de Daesh qui, depuis l’offensive Turque, a déjà récupéré des centaines de ses membres. Une situation qui agace fortement la communauté internationale, qui soutient que Washington a manqué de respect à ses alliés.
Erdogan accuse l’Occident
Le 21 octobre dernier, Erdogan lui, n’a pas non plus manqué de rebondir sur ces multiples tacles. Bien entendu, sa vision des choses diffère totalement de celle proposée par l’Occident puisque pour la Turquie, les Kurdes représentaient une menace directe. « Vous arrivez à y croire ? Tout l’Occident s’est rangé aux côtés des terroristes et ils nous ont attaqués tous ensemble. Parmi eux, les pays de OTAN et les pays de l’Union européenne. Tous », a-t-il ainsi affirmé à l’occasion d’un discours du côté d’Istanbul.
Un cessez-le-feu durable ?
L’opération militaire turque elle, est pour le moment entre parenthèses puisqu’un cessez-le-feu a été signé pour une période de 120 heures. Ce dernier devrait prendre fin dès demain. Reste maintenant à savoir si la Turquie reprendra sa marche en avant afin de lutter contre les YPG et renvoyer les Kurdes le plus loin possible de sa frontière où si ces derniers accepteront une nouvelle période de transition. Il apparaît cependant clair que si les Kurdes venaient à camper sur leurs positions, alors la lutte reprendrait entre les deux parties.
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