Le 21 septembre dernier, Nicolas C. était arrêté par les forces de l’ordre à l’occasion de l’acte 45 du mouvement gilets jaunes. Virulent, ce dernier aurait insulté de manière virulente tout un escadron motorisé de la police. Problème, l’homme âgé de 54 ans est un capitaine au STSI (Service des technologies et des systèmes d’information de la Sécurité intérieure).
Dépendant du ministère de l’Intérieur, ce dernier aurait du observer un devoir de réserve vis-à-vis du mouvement gilets jaunes dont il est finalement devenu un sympathisant. Mais plus que ça, celui-ci n’aurait jamais du insulter ses collègues. Visiblement agacé au moment de les croiser, il n’aurait pas été en mesure de retenir ses mots. La surprise fut double lorsqu’il présentera sa carte de police au moment de son arrestation et de son contrôle d’identité.
Une audience aura lieu le 11 octobre prochain
Des propos qu’il reconnaît d’ailleurs avoir tenu, mais qui seront toutefois étudiés le 11 octobre prochain, date à laquelle il passera devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. S’il ne sait pas de quoi sa sanction sera faite, Nicolas C. lui organise sa défense et affirme ne pas avoir résisté lors de son interpellation. Espérant n’être jugé que pour ses insultes ce dernier espère éviter une condamnation trop lourde, lui qui a déjà été mis à pied le 27 septembre dernier, pour une durée de quatre mois.
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