Les choses se compliquent pour le président américain Donald Trump. Alors qu’il reste sous le coup d’une enquête parlementaire pour une procédure de destitution, un deuxième lanceur d’alerte se signale pour témoigner contre lui. On se souvient que l’enquête avait été déclenché par le témoignage d’un lanceur d’alerte qui avait trouvé inappropriée une certaine conversation du président américain Donald Trump avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’inspecteur général des services de renseignement Michael Atkinson avait aussi audité ce second témoin comme ce fut le cas avec le premier. Mais il n’a pas encore été entendu par les commissions d’enquête parlementaires mis en place par la Chambre des représentants qui a lancé la procédure de destitution. Le New York Times avait révélé l’existence de ce deuxième lanceur d’alerte ce vendredi soir. Celui-ci avait été aussi intrigué par le comportement de Donald Trump avec le président ukrainien.
Trump coupable d’avoir sollicité une ingérence étrangère
Pour sa part, Donald Trump se défend de toute compromission et déclare avoir eu un coup de fil « parfait » avec son homologue ukrainien. Mais sa discussion avec le président ukrainien est bien loin d’être parfaite selon le premier lanceur d’alerte. Il avait en effet demandé au chef de l’Etat ukrainien de l’aider à chercher des preuves contre son possible challenger pour 2020, le démocrate Joe Biden. Une ingérence ukrainienne dans les affaires intérieures américaines sollicitée par le chef d’Etat américain en personne. Une bien grosse faute pour un président en exercice aux USA.
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