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Révision de la constitution au Bénin : Le texte introuvable, la procédure cachottière et inquiétante

Par Paulin Dossouvi
il y a 1 an
(Tout le monde en parle)
7 Commentaires
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Elle devrait passer cette fois-ci comme une lettre à la poste. La troisième tentative de la révision de la constitution enclenchée par les députés sera en étude dans quelques heures à l’Assemblée nationale.  Chose insolite et incompréhensible, le nouveau texte n’est pas trouvable. Ce qui ouvre la voie à d’autres interprétations et suspicions.  

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C’est probablement le premier fruit du dialogue politique initié par le chef de l’Etat et qui a exclu les forces politiques de l’opposition. Alors qu’on s’attendait à des corrections en profondeur du Code électoral et de la Charte des partis politiques pour, c’est la révision de la constitution qui trouve grâce aux yeux d’un groupe de dix députés. Mettant en exergue l’organisation d’élections générales et la prise de dispositions légales pour une discrimination positive à l’égard des femmes afin de favoriser leur plus grande représentativité, ces députés sous l’initiative d’Augustin Ahouanvoebla ont introduit une proposition de texte de loi pour corriger la constitution.

L’urgence de la procédure a amené l’Assemblée nationale à programmer son vote et son adoption pour ce jeudi 31 octobre 2019. Cette fois-ci, la procédure devrait aboutir puisque l’Assemblée nationale comporte 83 députés tous acquis au chef de l’Etat et issus d’élections législatives exclusives. Mais à quelques heures de ce vote, la procédure ravive les inquiétudes. Ni les amendements proposés au texte constitutionnel, ni la mouture n’existent et ne circulent nulle part et on apprend que le texte contiendrait des dispositions dont le comité d’experts n’a guère parlé de la pertinence.

Normalement, ce texte devrait exister et servir de base à des discussions politiques. Le vote devrait être précédé d’une période de vulgarisation intense où le Béninois lambda pouvait donner son avis sur les dispositions nouvelles. La Constitution étant la loi fondamentale qui fonde notre république, sa révision ne devrait pas être l’affaire de quelques privilégiés, fussent-ils des députés. Même des leaders politiques des deux blocs présents à l’Assemblée nationale se plaignent de ne pas disposer du texte.

Pourtant, le chef de l’Etat a averti les députés qu’il ne donnera pas sa caution à une révision constitutionnelle qui va ouvrir la porte à des contestations. Pourtant, ces affidés politiques semblent agir autrement. Cette procédure cachotière de la révision renforce les soupçons et alimente les conjectures de ceux, nombreux, qui affirment que le nouveau texte comporterait des dispositions qui projettent les élections générales pour 2026, prolongeant de facto le mandat présidentiel actuel sans passer par les élections. Si elle devrait passer demain, la révision de la constitution serait un gros coup politique réalisé par le chef de l’Etat mais aussi une nouvelle preuve du plan de destruction de la démocratie en cours depuis avril 2016.

Commentaires 7

  1. Aliko dit :
    1 novembre 2019 à 19:35

    Vous vouliez trouver le texte où ..? Vous êtes aller chercher où..? Franchement cher journaliste arrête d’être aussi haineux. Pffff

    Répondre
  2. Joeleplombier dit :
    31 octobre 2019 à 14:13

    C’est vous qui ne trouvez pas le texte
    Vous n’êtes pas dans les secrets du pouvoir exécutif et législatif
    Circulez il n’y a rien à voir et à dire
    Je passais
    Le Plombier

    Répondre
  3. Réwilto dit :
    31 octobre 2019 à 12:41

    Ce qui m’étonne est que c’est en Afrique seul qu’il faut toucher la loi fondamentale quand on a un problème politique. Je demande si les américains , français et allemands procèdent également de la même manière. Africain, laissons la révision de la construction pour des fins personnels. Il s’agit d’un État et non un individu.

    Répondre
    • sultan aziz dit :
      31 octobre 2019 à 13:25

      pourquoi compare tu les africains aux autres peuples..

      Je pense…que les africains ne sont pas des etres humains au sens strictes des définitions

      C’est une sous ***…en dessous des bono bono…

      Vous vous posez pas la question de savoir..pourquoi toutes les autres *** nous ont pris pour des choses….?

      Et celà continue..sous nos yeux..!!

      Nos pr..representent quoi devant macron…qui a l’age exacte de la fille ainée..de ma petite souer…?

      Répondre
  4. gloire dit :
    31 octobre 2019 à 12:28

    faite tout ce que vous voulez chers députes même ci le peuple ne peut rien faire la mort naturelle vous surprendrait

    Répondre
  5. (@_@) dit :
    31 octobre 2019 à 10:58

    La Constitution en Afrique, face à des pouvoirs sans limites, avec des classes politiques corrompues et incapables, devrait être l’affaire du Peuple auquel seul devrait être donné le pouvoir de décider de la Loi fondamentale qui encadre toutes les autres.

    \\\\\///
    (@_@)

    Répondre
  6. sultan aziz dit :
    31 octobre 2019 à 08:00

    Quand est ce que les gens vont enfin les yeux…pour savoir…que la ruse la rage,le cynisme…comme mode de gouvernement s’enfiche des conf de presses…..de ceux qui se disent résistants

    Je penses..que nos braves nagots..doivent nous inspirer

    Eux..ils n’ont pas eu besoin de conf de presse…

    Le peuple burkinabé..est il différent du notre…..?

    La liberté ne se donne pas….!!! réflechissez

    Répondre

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