Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) aile Paul Hounkpè sont contre le processus de révision de la Constitution entamé par les députés ce jeudi au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Ils l’ont fait savoir cet après-midi au siège du parti.
Paul Hounkpè, secrétaire national, Théophile Yarou, Farouck Soumanou, Garba Yaya, Christine Gbédji et autres sont montés au créneau ce jeudi pour clarifier la position des FCBE par rapport à la révision de la constitution en cours à l’Assemblée nationale. Dans la déclaration lue par l’ancien député Garba Yaya, les FCBE estiment que le comité des experts mis en place pour prendre en compte les recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019, est allé plus loin que les conclusions du dialogue politique.
Selon Garba Yaya, le parti «se désole et s’indigne que le comité technique d’experts soit allé au-delà de l’esprit et de la lettre des conclusions du dialogue politique en proposant, entre autres, une révision de la constitution et l’institution d’un poste de vice-président». C’est pourquoi, le parti a effectué cette sortie pour éclairer l’opinion publique.
La révision n’est pas la priorité
A en croire l’ancien député, «le parti FCBE désapprouve le projet de révision précipitée et unilatérale de la constitution». Mieux, il précise que «la révision de la constitution ne fait pas partie ni des points ayant été débattus lors du dialogue politique ni des recommandations issues dudit dialogue».
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Pour lui, il ne pouvait en être autrement vue du format choisi par le chef de l’Etat et qui limitait les débats aux lois que sont la charte des partis politiques et le code électoral. Le parti FCBE estime que «le choix du moment et le contenu de la révision de la constitution appartiennent au constituant originel qu’est le peuple béninois». Et pour le parti, «la priorité aujourd’hui, c’est l’apaisement et la pacification du climat politique à travers la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et l’organisation des élections générales anticipées au nom du consensus national».
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