Les forces de sécurité rwandaises ont annoncé avoir tués 19 individus taxés de « terroristes ». Ceux-ci se seraient rendus coupables d’une attaque sauvagement menée dans la nuit du vendredi au samedi dont le dernier bilan serait de 14 victimes. L’attaque qui a eu lieu dans le nord du Rwanda s’est déroulée non loin des frontières congolaise et ougandaise. La police rwandaise a pu suivre ces agresseurs et leur régler leur compte.
Par ailleurs, cinq assaillants ont été fait prisonniers dont un par les populations civiles. Les « terroristes » en question ont mené leur attaque meurtrière dans le secteur de Kinigi, district de Musanze. La plupart de leurs victimes sont des résidents locaux « attaqués avec des couteaux, des machettes et des pierres » alors qu’ils étaient dans leur maison. La région est connue pour être très fréquentée par les touristes attirés par le parc national des volcans, où on peut admirer des impressionnants gorilles des montagnes.
« Terroristes » ou rebelles ?
La police a été muette sur l’origine de ces « terroristes » et leurs réelles motivations. Cependant certaines sources policières et militaires anonymes ont confié à l’AFP que les assaillants seraient des rebelles venus de la RDC (République Démocratique du Congo). Plusieurs groupes rebelles retirés en RDC sont toujours actifs et constituent une menace permanente pour la quiétude des populations dans cette partie du Rwanda. Un porte-parole de la police assure que tout est mis en œuvre pour retrouver « toute autre personne ayant pris part à cette attaque ».
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