Les organisateurs de l’édition 2019 du Salon du Chocolat à Paris ont accordé une place de choix aux meilleurs pays producteurs du Cacoa dont la Côte d’Ivoire. Cette année, c’est l’épouse du président ivoirien qui est la marraine de l’événement. Pour les organisateurs, ce choix porté sur la première dame de la Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara n’est pas le fruit du hasard. « Le salon, c’est plutôt la réjouissance, mais le fait d’inviter Mme Ouattara est symbolique, cela veut dire que les pays producteurs veulent exister et nous voulons montrer leur importance » a notamment expliqué à l’agence de presse française Sylvie Douce, fondatrice et organisatrice du célèbre Salon du chocolat.
Abidjan et Accra s’imposent…
La célébration de cette 25ème édition du salon intervient dans un contexte plutôt particulier. La Côte d’Ivoire dont le cacao représente à lui-seul 40% des parts du marché mondial selon la Banque mondiale a fait une alliance avec le Ghana dans le but d’imposer un prix minimum à l’or brun. L’union entre les deux pays qui représentent ensemble 70% de la production mondiale a permis de faire passer leur prix. Au cours de la campagne 2019-2020 du cacao, ces pays ouest-africains qui ont dans un premier temps suspendu la vente de cette matière première lors des négociations ont réussi à imposer le prix minimum de 2 600 dollars la tonne.
Les barons de la filière ont finalement accepté ce prix la semaine dernière lors d’une réunion de la Fondation mondiale du cacao. Mais selon certaines organisations qui soutiennent les producteurs cet exploit n’est pas encore la panacée. « Malgré cette hausse du prix plancher, les prix restent encore trop bas pour avoir un niveau de vie convenable en Côte d’Ivoire », a fait remarquer Fatah Sadaoui de l’ONG SumOfUs.
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