L’offensive turque lancée contre les Kurdes syriens se poursuit malgré l’opposition de la communauté internationale. Selon les différentes informations relayées par les médias, le but de cette opération militaire est de déloger du nord-est de la Syrie les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).
Mais la tâche n’est pas si facile pour les combattants turcs à en croire les rapports qui proviennent des lieux d’affrontements. Les Kurdes opposent une farouche résistance à la Turquie pour protéger la ville de Ras al-Aïn.
Les forces turques, attaquées la nuit…
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ce n’est juste pas une partie de plaisir pour les Turcs. Les Kurdes ont profité de la nuit pour attaquer « les forces turques et leurs alliés syriens près de Ras al-Aïn » a notamment précisé l’organisation. Les forces Kurdes qui ont l’avantage de la maîtrise du terrain utiliseraient un réseau dense de tunnels et de tranchées a fait remarquer l’OSDH. La ville de Ras al-Aïn n’est pour l’instant pas sous le contrôle turc comme celle frontalière de Tal Abyad.
Plus de livraison d’armes à Ankara…
Si pour Ankara, les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) sont considérées comme terroristes, elles sont par contre des alliées de l’Occident dans la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Pour marquer leur opposition à l’opération turque, les pays occidentaux annoncent tour à tour la suspension des exportations d’armes vers Ankara. Après l’Allemagne, la France, les Pays Bas, c’est la Grande Bretagne qui leur a emboîté les pas ce mardi 15 octobre 2019.
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Selon les déclarations du ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, à la Chambre des communes, son pays compte bien « surveiller de façon très attentive et continue » les échanges relatifs aux armes à destination de la Turquie. La crainte de Londres est que ces armes « pourraient être utilisées dans les opérations militaires en Syrie ».
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