Voilà plusieurs jours maintenant, que la Turquie a lancé une offensive militaire au nord-est de la Syrie. Même si les autorités turques affirment que cette initiative armée vise à lutter contre le terrorisme, il est évident que ce sont les forces Kurdes qui sont la cible d’Ankara. Les troupes Kurdes ont joué un grand rôle dans la neutralisation des groupes djihadistes qui sévissaient en Syrie.
L’opération militaire de la Turquie en Syrie contre les positions Kurdes a suscité l’indignation générale au sein de la communauté internationale. Les critiques contre le président turc Recep Tayip Erdogan ont fusé de partout et des menaces de sanctions planent sur Ankara.
Ankara ne veut pas envahir une partie de la Syrie
Donald Trump qui est pointé du doigt pour sa passivité sur ce dossier a eu à indiquer qu’il « détruirait » l’économie turque si Erdogan ne revoit pas sa position. De son côté, l’homme fort d’Ankara a déclaré qu’il est prêt à lâcher des millions de réfugiés syriens bloqués en Turquie, ralliés l’Europe.
Lors d’un récent forum organisé dans la ville d’Istanbul, Erdogan a affirmé qu’il entrevoit de prendre de nouvelle mesure concernant l’opération militaire en Turquie. Il dira par la suite que son pays ne cherche pas à conquérir des terres en Syrie.
Poutine résoudra t-il l’équation ?
Ce Mardi 21 octobre, Recep Tayip Erdogan doit rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine. Au cours de cet entretien, il est prévu que les deux dirigeants discutent de la situation au nord-est de la Syrie. Le dirigeant turc dira que sa position pourrait évoluer après sa rencontre avec Poutine. « Nous reprendrons ce processus avec M. Poutine et nous prendrons ensuite les mesures nécessaires. » A ainsi livré Recep Tayip Erdogan. Vladimir Poutine réussira t-il là où plusieurs dirigeants occidentaux ont échoué, c’est à dire ramener Erdogan a de meilleur sentiments, on le saura dans les heures qui suivent.
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