Syrie : la nouvelle demande d’Erdogan adressée à Trump

Ph : Sean Gallup / Getty Images

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a adressé hier jeudi une requête à son homologue américain, afin que celui-ci livre à la Turquie le commandant des Forces Démocratiques Syriennes (FDS). Dans une déclaration faite au journal officiel TRT, le chef de l’Etat turc a indiqué que les Etats-Unis d’Amérique doivent remettre à la Turquie, Mazloum Abdi qui selon lui est « un terroriste recherché par une notice rouge » de l’organisation internationale de police criminelle Interpol.

Des sénateurs ont demandé un visa pour Mazloum Abdi

Mazloum Abdi est le commandant en chef des forces démocratiques syriennes (FDS), qui sont dominées par les rebelles kurdes de la milice des YPG. Ses combattants ont mené durant une longue période des offensives contre le groupe Etat Islamique (EI), tout en bénéficiant du soutien des Etats-Unis d’Amérique.

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Même si ces derniers avaient déployé des forces de soutien dans la région du nord de la Syrie, il lui est reproché d’avoir laissé se dérouler l’offensive menée par la Turquie le 9 octobre dernier contre les kurdes, mais aussi d’avoir laissé pour compte les troupes FDS. Par ailleurs, des sénateurs américains ont demandé au cours de cette semaine à ce que le département d’Etat donne un visa au commandant Mazloum Abdi.

Un accord désapprouvé par l’Allemagne

Ce visa lui permettra de venir aux Etats-Unis pour s’entretenir avec des responsables des conflits en Syrie. Notons que cette demande du président turc intervient après la signature d’un accord entre la Russie et la Turquie. Mardi dernier, le président russe Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se sont mis d’accord sur le retrait des forces kurdes au nord-est de la Syrie.

Cela afin de contrôler une grande partie de cette région qui est en proie à des affrontements entre les forces turques et les soldats kurdes. En outre, cet accord n’est pas vu d’un bon œil par l’Allemagne. Le porte-parole de la chancelière allemande avait fait savoir mercredi, que le règlement du conflit au nord de la Syrie ne devait pas « se limiter à la Turquie et à la Russie ».

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