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USA : en pleine affaire « ukrainienne », les nouvelles révélations sur l’Australie et Trump qui vont l’affaiblir

Photo : BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Alors que Donald Trump est secoué par l’affaire ukrainienne, le président américain a appris que la nature de certains appels passés en Australie a été révélée. Selon le New York Times, l’actuel pensionnaire de la Maison-Blanche a invité Scott Morrison, Premier ministre australien à lui venir en aide afin de mettre à mal l’enquête du procureur Mueller.

Il y a quelques mois, était dévoilé le dossier du procureur Mueller qui avait alors enquêté sur une possible ingérence étrangère au cours de la campagne électorale de 2016, russe en l’occurrence. Si la conclusion du rapport a été célébrée par le clan Trump, il semblerait que la Maison-Blanche ait tout mis en œuvre afin de discréditer cette étude qui aurait très bien pu coûter une première procédure de destitution. En effet, le président américain a demandé à l’Australie de lui venir en aide afin de directement discréditer le rapport.

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L’Australie confirme un rapprochement

Une information confirmée par le gouvernement australien. Dans un communiqué de presse dévoilé ce matin même, le porte-parole du gouvernement a expliqué que le Premier ministre australien était toujours disposé à éclairer certains points d’ombre dans le cadre d’une procédure judiciaire et c’est précisément ce qu’il a affirmé au président Trump au cours de leur entretien téléphonique.

Dans les faits, si le document signé Mueller n’a pas permis de mettre à jour une ingérence réelle, le ministre américain de la Justice, William Barr, a confirmé qu’il allait se pencher sur l’origine des révélations ayant poussé le procureur Mueller à enquêter. C’est ici que l’Australie joue un rôle important puisque ce sont les services secrets australiens qui ont révélé au FBI de possibles échanges entre le candidat Trump et les services russes.

Discréditer le rapport Mueller

L’idée était alors de prouver que l’enquête du procureur Mueller n’était en fait basée que sur du vide. Dans l’idée, Trump souhaitait que l’exécutif australien lui confère la preuve que jamais il n’y a eu de collaboration entre ce dernier et les services russes et que ces accusations ont été « inventées ». Pour le New York Times, cette conversation « montre à quel point monsieur Trump considère le procureur général comme un partenaire essentiel : il utilise les pouvoirs d’application de la loi pour son avenir politique, régler des comptes avec ses ennemis ».

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