L’Affaire Benalla, de celle de l’ancien homme de main du Président français, Emmanuel Macron, continuerait à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Cette fois, ce serait, un ancien militaire, celui qui pendant longtemps et bien après le déclenchement de l’affaire, aurait seulement été identifié comme un « ami proche » de Benalla, qui s’apprêterait à faire des révélations sur une autre « cache d’informations ».
Chokri pointe du doigt un autre coffre
Le sergent-chef Chokri Wakrim avait en février déjà avec son épouse, la commissaire divisionnaire Marie-Elodie Poitout, cheffe du groupe de sécurité du Premier ministre Philippe alors, été mentionné dans l’affaire de leur « ami ». L’ancien militaire qui avait été auditionné à cet effet par la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense (DRSD), aurait écopé pour cela d’une suspension « à titre conservatoire » par son ministère de tutelle. C’est que l’homme aurait aidé selon certaines sourcesM. Benalla à déplacer un « coffre-fort » juste avant une perquisition chez ce dernier.
Le soldat Chokri, n’avait cessé de clamer son innocence, prétextant ne rien savoir du coffre en question et avait juré par l’intermédiaire de son avocat, Me Jean-François Morant de mettre tout en œuvre « afin de rétablir son honneur et sa réputation ». Depuis, et certainement parce jugeant qu’il disposait d’éléments nouveaux d’enquêtes sur l’affaire, M. Chokri, aurait, comme il l’expliquait dans la lettre qu’il aurait adressé au procureur de Paris, tenté sans succès de se faire entendre des personnes en charge du dossier sur l’enquête ‘’Benalla’’.
Dans sa lettre envoyé ce vendredi 15 novembre, le sergent-chef Chokri qui désirait, « établir sans ambiguïté » sa « pleine et entière innocence » aurait révélé avoir des informations sur un second coffre « appartenant à monsieur Benalla, présent à l’Élysée ». Il aurait souhaité être entendu à cet effet. Des informations s’il elles étaient vérifiées, pourraient donner une tournure nouvelle à l’affaire déjà très médiatisée de l’ancien chargé de mission du président Macron.
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