Afrique du Sud : des policiers devant la justice pour le meurtre présumé d’un nigérian

Selon la chaîne de télévision Channels TV, au moins huit policiers auraient comparu devant la Haute Cour de Pretoria ce lundi 11 novembre pour meurtre présumé de Ibrahim Badmus un jeune nigérian âgé de 25 ans. Le procès qui a cours actuellement  intervient deux ans après la mort du jeune homme. Les 8 policiers ont comparu sous les chefs d’accusations de  meurtre et de torture.

En octobre 2017, la police sud africaine avait soumis le jeune homme à un interrogatoire à son domicile. Au cours de ces échanges pour le moins musclés , le nigérian aurait été martyrisé jusqu’à la mort. La scène s’était passée  dans la région de Vaal, près de Johannesburg dans la maison qu’il partageait avec des proches. Steve Lumbwe, un colocataire de la victime, dit avoir été témoin de l’événement qui a été fatal pour son voisin . D’après le congolais, c’est devant lui que son colocataire a été menotté et matraqué par la police.

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Il a demandé aux forces de sécurité, selon ses dires, pourquoi ils le torturaient et ils lui auraient répondu que son ami est un dealer. Ibrahim Badmus a commencé à implorer son aide, puisqu’il ne respirait plus correctement. Steve Lumbwe a affirmé qu’il avait été aussi emmené avec son ami puisqu’il se serait battu contre les policiers pour délivrer son ami.

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Un échec du gouvernement Sud-africains

Une semaine après cet incident, un autre nigérian Jelili Omoyele aurait été tué également dans la plus grande ville de l’Afrique du Sud Johannesburg, à cause d’une redevance de parking estimée à 300 Rand. Ce meurtre avait suscité la colère des Nigérians. Selon Abike Dabiri-Erewa, Président de la commission de la diaspora nigériane, cet événement a avec le temps fragilisé la confiance des nigérians en la bonne foi du gouvernement Sud-africains à mettre un terme aux meurtres perpétrés contre des ressortissants du Nigéria.

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