L’actuel bâtonnier de l’ordre national des avocats du Bénin était l’invité de la radio nationale cet après-midi. Yvon Dètchénou a laissé entendre qu’il y a manifestement un problème d’éthique au niveau de ce corps de métier. « Manifestement, il faut qu’on réarme l’éthique de l’avocat parce que précisément, dans le fonctionnement des cours et tribunaux, beaucoup de règles se banalisent avec la situation et la conjoncture économique » estime le bâtonnier.
L’autre sujet évoqué par ce dernier, c’est la solution technique trouvée pour permettre à l’avocat de rendre compte à son client en temps réel. « Aujourd’hui, nous avons demandé dans tous les cabinets des contacts téléphoniques, mails et Whatsapps des clients. Ça permettra à l’avocat, juste en renseignant la plateforme, d’envoyer en un clic un message qui va retracer l’audience, la date du renvoi, le numéro de la procédure et certaines indications (aux clients) » explique Me Détchénou.
Le prix de la robe tourne autour de 150 mille
Le dernier sujet évoqué par l’homme en toge, c’est justement les robes d’avocats. Le journaliste qui l’interrogeait dit avoir eu vent de ce que la robe des avocats ne se fabriquait pas au Bénin et qu’elle était hors de prix. Une information qu’il a confirmé en partie. A l’en croire, il n’y a pas de couturiers, d’artisans sur place en mesure de coudre les robes suivant les standards.
« Un exemple simple, il est très difficile pour les couturiers de faire des canons d’orgue qu’on retrouve sur les épaules des robes… » fait-il savoir. Quant à la cherté de la robe, Me Détchénou estime que c’est une question de choix de la qualité parce qu’il y a des robes autour de 150 mille FCFA.
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