L’acteur et promoteur culturel béninois Tola Koukoui a reçu, dans la matinée du vendredi 1er novembre 2019, deux ministres du gouvernement du Bénin, dans son académie à Cotonou. Au terme de leur visite, les deux autorités sont convaincues du rêve en début de réalisation dans ce centre pour le développement d’industries culturelles rapporteuses de devises au Bénin, et promettent l’accompagnement de l’Etat.
Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola et son collègue de la communication et des postes, Alain Orounla, sont allés visiter l’Académie Tola Koukoui vendredi 1er novembre 2019. C’est en réponse à une invitation du promoteur des lieux, Tola Koukoui qui, à l’occasion, leur a présenté l’initiative et fait d’eux, des témoins des premiers actes concrets dans ce cadre. « Je suis ici pour apporter tous les encouragements du gouvernement », dira le ministre Abimbola.
« Pas un investissement à fonds perdu »
L’Académie Tola Koukoui, c’est deux compartiments. «Il y a une partie production télévision cinéma, et à côté, une école », indique le promoteur en introduction de sa présentation. «Notre vocation, c’est former, créer et diffuser professionnellement pour développer au Bénin, dans notre domaine -les arts de la scène et visuels –théâtre, danse, musique, cinéma, télévision, ndlr-, des industries culturelles rapporteuses de devises », ajoute-t-il.
C’est un centre pour l’enseignement des fondamentaux des différents métiers des arts et pour la production et la mise sur le marché national et international de produits bancables. Tola Koukoui insiste sur le volet création de devises dans cette académie. «Ce n’est pas un investissement à fonds perdu», défend-t-il. L’ambition, résume-t-il, c’est non seulement de créer des emplois mais aussi de faire du Bénin une des vitrines culturelles de l’Afrique.
Mieux que les mots
Après cette présentation à la salle polyvalente de l’académie, les ministres ont visité le studio de doublage et de post synchronisation puis la salle de convivialité. Ils sont revenus à la salle polyvalente pour suivre un extrait de chacun des deux premiers épisodes de la série « Le diable dans le détail » et l’intégralité du troisième. Le texte est de l’écrivain Florent Couao-Zotti. Au cœur, un personnage qui aspire à devenir une personnalité internationale à travers le Prix Nobel de la santé mais il a des problèmes en famille.
Ces projections ont permis aux hôtes de l’Académie Tola Koukoui de savoir que la description faite au début par le promoteur n’est plus seulement sur papier et d’avoir une idée de cette qualité qu’il défendait. D’après leurs témoignages à la fin, ils sont visiblement convaincus, et ce, sans grande surprise, de ce que ce n’est pas de la théorie.
« Nous avons découvert les prémices de la qualité qui va mettre l’image du pays très haut. Nous avons été édifiés par la qualité », affirme le ministre de la communication. Son collègue de la culture avoue qu’une telle production venant de Tola Koukoui, Florent Coua-Zotti et toute l’équipe ne l’étonne pas. Le directeur des arts et du livre, Koffi Attédé, pour sa part, indique que « c’est une offensive diplomatique qui se lance ».
La réponse des ministres à Tola Koukoui
Au-delà de ces appréciations, ce que souhaite Tola Koukoui pour donner corps aux prochains épisodes de la série et à l’entièreté du projet, c’est « un partenariat public-privé gagnant-gagnant » entre le ministère de la culture, celui de la communication et l’académie. Il précise qu’il y a une collaboration déjà dans ce sens avec le Fonds des arts et de la culture (Fac) sans laquelle le troisième épisode n’aurait pas été réalisé.
« Le gouvernement sera très attentif à ce qu’ils font et encouragera la qualité et l’excellence », répond le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola. Ceci, à l’en croire, surtout pour accompagner cette dynamique de création d’industrie culturelle porteuse de devises.
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