Le samedi 23 novembre 2019, les opposants béninois de la diaspora ont tenu à Saint-Ouen en France, ce qu’ils ont appelé : les « Assises de Paris ». Ce vendredi 29 novembre, Valentin Djènontin a publié sur sa page Facebook, le communiqué final de cette rencontre.
Les participants demandent au Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et aux organisations internationales de défense des droits de l’homme, d’ouvrir une enquête internationale sur les « tueries » au Bénin.
Porter plainte pour biens mal acquis
Ils appellent également « la communauté internationale notamment l’Union Européenne et les Nations-Unies à geler les avoirs et à interdire de voyage (gel des visas) tous les dignitaires du régime impliqués dans les graves atteintes portées à la démocratie , à l’Etat de droit et aux droits humains au Bénin ». Ils informent qu’une liste de 207 personnes a été arrêtée et sera envoyée aux structures compétentes pour des « sanctions ciblées ».
Au chapitre des décisions, les participants à ces « Assises de Paris » ont indiqué qu’ils porteront plainte pour biens mal acquis contre « le clan au pouvoir au Bénin » et leurs différents prête-noms soupçonnés de s’être constitués « un patrimoine considérable en Europe, en Afrique et ailleurs avec l’argent public détourné ».
Connaître les dessous des contrats de gestion
L’autre action qu’ils entendent menée, c’est la création d’une commission ad hoc chargée de connaître les dessous des contrats de gestion de certaines entreprises publiques (port Autonome de Cotonou ; Sbee, Aéroport de Cotonou…) concédées à des structures privées ou à des personnes étrangères « dans l’opacité totale ».
Une caisse de solidarité internationale sera également créée pour soutenir toutes les victimes « de la dictature autocratique de Patrice Talon », annoncent-ils. Plusieurs autres décisions ont été prises au cours de ces « Assises de Paris ».
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