Bénin : Un projet initié par Véronique Tognifodé pour la prise en charge des malades mentaux errant dans les rues

La ministre des affaires sociales et de la micro-finance, Véronique Tognifodé, a procédé mercredi 27 novembre 2019 au lancement de la phase pilote de l’opération de prise en charge des malades mentaux qui errent dans les villes du Bénin. Une vingtaine de ces personnes sont déjà pris en compte pour suivre des soins dans des centres spécialisés.

Véronique Tognifodé veut offrir des soins adéquats et rendre leur dignité aux malades mentaux qui courent les rues de Cotonou et autres régions du Bénin. Dans cette optique, la ministre des affaires sociales et de la microfinance a procédé mercredi 27 novembre 2019 au lancement officiel de la phase pilote d’une opération visant leur prise en charge.

Cette phase pilote sera mise en œuvre dans la ville de Cotonou. Une vingtaine (20) de malades mentaux ont déjà été identifiés et pourront être pris en charge dans des centres spécialisés. Ils seront aussi, à leur guérison, réinsérer dans leur milieu familial puis en milieu professionnel grâce à l’appui des Centres de promotion social (Cps) et à la direction départemental des affaires sociales du Littoral qui a promis constituer des dossiers sur chacun d’eux.

Plusieurs acteurs impliqués dans le projet

Outre les Cps et la direction départemental des affaires sociales du Littoral, d’autres acteurs sont également appelés à s’impliquer dans cette initiative qui s’étendra prochainement à d’autres localités du Bénin. Il s’agit de la préfecture, des mairies, de la police municipale, de la police républicaine, du groupement des sapeurs-pompiers, du centre psychiatrique de Jacquot et du centre St Camille. A tous ces acteurs qui ont promis accompagner le projet chacun à sa manière, Véronique Tognifodé, a donné des orientations pour la réussite du projet.

Ce jeudi 27 novembre 2019, l’équipe mise en place par la ministre a également sillonné les carrefours et places publiques de Cotonou pour retrouver les malades mentaux errant dans ces zones. Ceux qui ont été localisés ont pu être, avec délicatesse et humanisme, transportés vers les centres psychiatriques de Jacquot et de Tokan.