Déchu, l’ancien président bolivien Evo Morales est désormais en exil du côté du Mexique. Ce dernier, qui était l’une des figures de la vague rose ayant déferlé sur l’Amérique du Sud au début des années 2000 a vu sa demande être acceptée par les autorités mexicaines, au titre que sa vie et son intégrité physique étaient alors mises en danger.
Lundi, a ainsi été officiellement déposée une demande d’asile de la part d’Evo Morales au gouvernement mexicain qui lui avait ouvert la porte quelques heures avant l’officialisation de cette dernière. En effet, Marcelo Ebrard, ministre mexicain des affaires étrangères avait annoncé que, conformément à sa tradition, son pays était prêt à offrir l’asile à l’ex-président bolivien s’il en déposait la demande officielle. Une demande qui sera déposée de manière officielle dans la foulée.
Evo Morale ira bien au Mexique
La ministre mexicaine de l’Intérieur Olga Sanchez Cordero, a très vite répondu de manière favorable à cette demande, affirmant que l’ancien leader bolivien était en danger de mort s’il venait à être capturé par des citoyens. Ces derniers se sont d’ailleurs rendus dans sa maison de Cochabamba avant de totalement la saccager alors que c’est la demeure de sa sœur qui a été prise à partie la veille.
Un retour, déjà envisagé ?
Un avion mexicain a pour sa part été envoyé du côté du Pérou, d’où il a fait escale avant de rejoindre la Bolivie afin d’y chercher directement l’ancien président. Dans la nuit de lundi à mardi, Evo Morales a finalement confirmé son départ sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il se sentait prêt à bientôt revenir, « avec plus de force et d’énergie ». Les autorités mexicaines confirmeront plus tard l’information selon laquelle Morales était alors en transit.
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