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Canada : une réforme de l’immigration qui crée la polémique

Le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), programme qui était une ouverture remarquable sur l’accès à la nationalité canadienne pour des milliers de travailleurs et d’étudiants étranger,  recevait le Mercredi dernier de sérieuses modifications avec des astrictions. Le PEQ ne serait plus ouvert à tous, mais uniquement aux secteurs ayant un déficit avéré en main-d’œuvre. Une modification qui susciterait bien des désespoirs.

La Loi des quotas à la Canadienne

Ce jour, le gouvernement d’Edouard Philippe devrait rendre publiques les nouvelles mesures de l’administration Macron sur l’immigration. Des mesures si elles voudraient rendre plus qualitatives l’accès à l’asile et la nationalité française, aurait le mérite de réduire drastiquement la capacité d’accueil de migrants sur le territoire, d’imposer « un quota au flux migratoires ». Au Canada, une mesure similaire aurait été décidée par le Premier ministre de la province du Québec, François Legault, le mercredi 30 Octobre dernier.

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Cette mesure au Québec imposée au PEQ, Programme de l’expérience québécoise, restiendrait désormais l’accès au Certificat de sélection du Québec (CSQ), un sésame pour la résidence permanente au Québec et la nationalité canadienne, a des milliers d’étudiants et de travailleurs migrants.  

En effet, avant les nouvelles mesures, les étudiants étrangers diplômés du Québec, quelle que soit leur formation, pouvaient une fois qu’ils avaient justifié de l’occupation d’un poste « à temps plein au moins 12 des 24 derniers mois » bénéficié du régime accéléré de sélection permanente à l’immigration matérialisé par le CSQ.

De vives protestations

Depuis l’entrée en vigueur des nouvelles mesures, seulement les formations et les diplômes utiles aux secteurs du marché du travail en pénurie de main d’œuvre, une liste disponible seraient pris en compte par le PEQ. Des mesures qui intervenaient alors même que des milliers de demandes seraient encore en cours de traitement et qui auraient suscité de vives contestations dans la classe politique et de la part de groupes d’étudiants.

Des voix au sein de l’opposition à la politique de François Legault, trouvait les mesures injustes et exigeait du gouvernement un recul sur la mise en vigueur de ces mesures. Pour le premier ministre québécois, la cause était entendue, le Québec n’en aurait plus les moyens, « Si on acceptait tous les étudiants, il y en a 70 000, un moment donné, il faut prioriser. Se concentrer sur l’économie et répondre aux besoins du marché du travail » aurai-t-il déclaré en substance à la presse ce Mardi.

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