Côte d’Ivoire : L’Union de la Diaspora réclame une transition à la fin du mandat de Ouattara

Les différents partis politiques ivoiriens présents dans l’Hexagone, regroupés dans l’Union de la diaspora pour la Côte d’Ivoire (UDCI), ont fait une sortie médiatique ce mardi 12 novembre 2019. Face aux hommes de la presse, les acteurs politiques ivoiriens ont exprimé leur désir de voir les élections présidentielles de 2020 être reportées. Ils ont souhaité également la mise en place d’une transition si cela est possible.

Selon les représentants des partis, FPI de l’ancien président Laurent Gbagbo, PDCI, Cojep et MSD, il y a un grand danger qui guette leur chère patrie. D’après eux, le climat politique actuel de la Côte d’Ivoire laisse à désirer. Raison pour laquelle, ils montent au créneau pour attirer l’attention des dirigeants pour un report de la présidentielle.

Publicité

Selon Akossi Bendjo la nation éburnéenne serait en train de traverser à nouveau un moment critique de son histoire. A l’en croire, la Côte d’Ivoire est « confrontés à des vents hostiles qui menacent de déferler sur un pays hautement inflammable avec un régime qui attise les braises ». L’objectif de l’UDCI selon lui, est d’empêcher que le pays de Houphouët-Boigny prenne feu.

3è mandat en Côte d’Ivoire : Une comédienne charge violemment Alpha Blondy, son fils réplique 

Le chef d’entreprise Akossi Bendjo, a livré également ses impressions sur le parti de Ouattara. Pour lui, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, (RHDP) a tout fait pour monter tous les ivoiriens contre lui-même et est maintenant incapable de les apaiser. Raison pour laquelle l’UDCI ne pourra pas faire comme si de rien n’était. L’ancien maire du Plateau estime que lui et ses camarades ne laisseront pas les ivoiriens et l’opinion internationale qui seront  les témoins du chaos ivoiriens, croire que la présidentielle de 2020 aura lieu si préalablement des conditions ne sont pas remplies.

Une refonte de la CEI

Selon Claude Koudou, le manque d’accord entre les acteurs électoraux ne plaide pas en faveur des élections paisibles. Aller aux élections sans consensus serait une « imposture » de son point de vue. Pour cela, la plate-forme exige une nouvelle commission électorale  indépendante qui fait l’unanimité, une modification du code électoral et un nouveau découpage électoral. L’UDCI  réclame un intérim à la fin du mandat de Ouattara, le temps de mettre en place un processus qui conduit au consensus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité