Quelques jours après le décès de 13 soldats français dans un crash d’hélicoptère au Mali, une branche de l’Etat Islamique revendique la paternité de cette situation. Il s’agit de la branche ouest-africaine du groupe Etat islamique appelée : l’Etat islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP). L’information a été en effet rapportée par SITE Intel Group.
Collision provoquée par les combattants de Daesh
Aucun élément de preuve n’a été avancé pour corroborer cette affirmation. Selon les déclarations de ce groupe terroriste, les deux engins seraient entrés en collision alors que l’un d’eux était pris sous le feu de ses combattants. Cette information intervient alors que la France a ouvert une enquête pour connaître les réelles causes de ce drame.
Le porte-parole de l’armée a annoncé que les deux boîtes noires des hélicoptères ont été retrouvées. Ces pièces permettront au Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) d’évoluer dans ses investigations afin de situer sur le contexte de ce drame qui a frappé l’armée française.
La Sahel, risqué selon le chef d’Etat major
Le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre qui ne s’est pour le moment pas prononcé sur la revendication de ce groupe terroriste avait lors d’un passage sur les médias d’un média français rendu hommage aux soldats. Il fait remarquer qu’il ne sait pas exactement ce qui s’était passé.
Mais la certitude selon lui est qu’une opération militaire dans le Sahel est toujours à haut risque. Ces soldats morts au combat faisaient partie des forces françaises déployées au Sahel pour lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes. Les corps sans vies de ces soldats seront rapatriés dans leur pays d’origine afin que les honneurs dus à leur rang leurs soient rendus.
Selon certains observateurs, c’est l’une des plus grandes pertes enregistrées par l’armée française depuis 1983. Cette année-là, un attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth avait fait 58 morts.
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