Enrichissement de l’Uranium en Iran : Acculé, l’administration Trump soutient finalement l’AEIA

Suite à la dernière annonce faite par le président de la République Islamique d’Iran,  les Etats-Unis se tournent vers l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour les mettre au courant de tous les mouvements que fera Téhéran. Dans un communiqué, le porte-parole de la Maison Blanche a commencé par condamner l’annonce télévisée faite par Hassan Rohani le mardi dernier.

« Mauvaise direction… »

L’officiel iranien avait porté à l’attention du monde que dès le mercredi 6 novembre 2019, son pays franchirait une nouvelle étape de son désengagement progressif de l’accord de Vienne. A en croire l’annonce, à partir de ce mercredi, l’Iran reprend sa production de l’uranium enrichi à 5 % sur son site souterrain de Fordo.

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Il n’en fallait pas plus pour faire réagir les Etats-Unis qui se tournent vers l’agence onusienne qui est perçue comme le gendarme du nucléaire mondial.Dans un premier temps, la Maison Blanche estime que la nouvelle décision de Téhéran est « un grand pas dans la mauvaise direction ».

Curieuse attitude de
Washington

« Nous soutenons pleinement l’Agence internationale de l’énergie atomique dans son rôle de vérificateur indépendant en Iran et attendons de l’AIEA qu’elle signale tout nouveau développement » a notamment fait remarquer la présidence américaine.

 L’attitude de Washington suscite cependant quelques interrogations quand on se rappelle des circonstances dans lesquelles l’administration Trump a quitté l’accord sur le nucléaire iranien. Donald Trump a préféré prêté plus d’importance aux propos d’Israël plutôt que l’AIEA qui n’a révélé aucune violation de l’engagement sur le nucléaire iranien par Téhéran.

Cet accord signé en 2015 par Barack Obama stipulait qu’il n’est pas fondé sur la confiance mais plutôt sur les vérifications. Aussi, les inspecteurs de l’AIEA avaient-ils fait plusieurs missions de vérifications qui n’ont curieusement jamais révélé une quelconque violation dudit accord.

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Mais l’homme fort des USA estime que « c’est un accord horrible et partial qui n’aurait jamais dû être conclu ». Pour Trump, « Il n’a pas apporté le calme. Il n’a pas apporté la paix. Et il ne le fera jamais. » Aussi, avait-il décidé d’en sortir.

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