La Banque mondiale, à travers de l’Association internationale de développement (Aid), a approuvé, lundi 25 novembre 2019, le financement de crédits et de subventions d’un montant total de 131 millions de dollars dans le cadre du Second Projet des Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement (second Cea impact) au Bénin, en Gambie, au Niger, au Nigéria et au Togo.
La Banque mondiale augmente son soutien à l’enseignement supérieur et à la transformation économique en Afrique subsaharienne. Elle a approuvé ce lundi 25 novembre 2019 et par le biais de l’Association internationale de développement (Aid), le financement de crédits et de subventions d’un montant total de 131 millions de dollars.
Ce financement est destiné à la mise en oeuvre du Second Projet des Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement (second Cea impact) au Bénin, en Gambie, au Niger, au Nigéria et au Togo.
Le dit projet permettra à ces pays de renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la santé et l’agriculture.
Aider l’Afrique à relever les défis régionaux de développement
Selon un communiqué de presse de la Banque mondiale, sorti le 26 novembre 2019, le Second Projet des Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement (second CEA Impact) a pour objectif d’aider à la mise en place de 14 nouveaux Cea et à renforcer les 9 autres qui existent déjà.
De façon plus précise, il devra permettre à ces derniers de développer la qualité de leur enseignement post-universitaire (doctorat, masters), des formations professionnelles de courte durée et de la recherche collaborative appliquée.
D’après la Banque mondiale, l’Afrique ne pourra efficacement faire face aux défis régionaux de développement qu’en investissant dans ces domaines visés par le projet. Et ceci devra se faire notamment à travers des secteurs spécifiques incluant l’énergie durable et l’électricité, les villes durables, les maladies tropicales négligées, la santé maternelle, les transports, les mines et l’environnement, l’informatique appliquée et la communication, la phytotechnie, l’agriculture adaptée aux zones arides, l’eau et l’assainissement.
Octroyer des bourses pour les étudiants doctorants
Selon Deborah Wetzel, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale en Afrique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, « Les Centres d’excellence africains constituent un programme phare qui aide avec succès les universités africaines à offrir des formations de qualité et à développer des spécialisations régionales pour répondre aux besoins du marché du travail ». Des compétences majeures et essentielles pour l’accroissement de la productivité, la promotion de la transformation économique et la création d’emploi sur le continent, ajoute-t-elle.
A cet effet, le second CEA Impact servira aussi à appuyer trois nouveaux centres (deux au Niger et un en Gambie) afin de les aider à consolider leurs programmes de licence et de maîtrise en mathématique, science, technologie et ingénierie, à travers des partenariats avec les CEA existants et d’autres partenaires.
Le projet octroiera également « des bourses aux étudiants doctorants dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, d’améliorer la qualité et la quantité des équipes académiques et d’accroître la capacité académique dans les universités bénéficiaires », a aussi fait savoir la Banque mondiale.
De façon globale, ce sont 47 universités réparties dans 20 pays africains qui mettent actuellement en œuvre plus de 70 CEA comptant des milliers d’étudiants inscrits dans des programmes post-universitaires. Ce second Cea impact porte le financement total de la Banque mondiale au programme des CEA à 587 millions de dollars.
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