France : Diagnostiqué diabétique, un gendarme perd son insigne et son arme

santé, medecine

Le Diabète est une maladie réputée potentiellement ‘’handicapante’’, aussi pour des métiers nécessitant des aptitudes physiques particulières, des textes en vigueur en France en restreignait l’accessibilité. Du coup lorsque le diagnostic se faisait post-embauche, de nombreuses difficultés pouvaient surgir en rapport avec les conditions de travail. Yoan, 30 ans, gendarme s’était vu littéralement « mis au placard » après la révélation de son diabète de type 1.

« Ma carrière était brisée»

Alors que se célébre aujourd’hui la journée mondiale du diabète ; l’histoire de Yoan, 30 ans  gendarme, interpelle sur les implications de la gestion de cette maladie dans le milieu du travail. Diagnostiqué diabétique de type 1 en 2017, le jeune gendarme, avait dû renoncer à son poste de gendarme motocycliste et accepter d’être relégué à un poste moins à risque en caserne.

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Une situation que vivrait très mal le jeune fonctionnaire ; « On m’a retiré mon arme et mon véhicule et j’ai été confiné à la caserne. J’ai été mis au placard, je n’avais plus de perspectives d’évolution. Ma carrière était brisée» s’était-il ouvert à une agence de presse française.

Le fait est que cette mesure radicale prise par les supérieurs de Yoan, trouvait son fondement dans des textes de lois datant de 1957, qui catégorisaient des métiers pour lesquels l’aptitude professionnelle était incompatible avec un état diabétique. De cette considération ressortait que des métiers comme ceux liés à la navigation aérienne, personnel navigant ou contrôleurs aériens, sapeurs-pompiers ou encore personnels des armées étaient « a priori incompatibles avec le diabète ». Alors que les corps tels que la Police, les Douanes, les Officiers des Haras Nationaux, ou la marine « pouvaient être accessibles au cas par cas ».

Mais pour l’Association Française des Diabétique, cette catégorisation ne serait que discrimination manifeste « pour raison de sante ». Puisque selon l’article L.1132-1 du code du travail, « aucun salarié, ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire directe ou indirecte […] en raison de son état de santé ou de son handicap ».

En outre expliquait l’association, « les progrès thérapeutiques et techniques liés au diabète permettent d’adapter au mieux le traitement au mode de vie ou à la vie professionnelle ».

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