France : les Marocains en colère après une provocation

Dimanche après-midi, des centaines de Marocains d’Europe ont décidé de se donner rendez-vous au Trocadéro, à Paris, afin de dénoncer la profanation de leur drapeau, survenue le 26 octobre dernier alors les célébrations du 44ème anniversaire de la marche verte, se tenaient dans les rues de la capitale française.

Pour l’occasion, des membres de la communauté marocaine de France ont accueilli leurs amis de Belgique, d’Allemagne, d’Espagne, et même de Hollande. L’occasion pour eux de partager un moment de convivialité, le tout, sous le signe de la bonne humeur. Toutefois, au cours de cette marche, plusieurs drapeaux marocains ont été brûlés, de quoi provoquer la colère des expatriés, qui ont décidé de clamer haut et fort leur attachement à leur patrie. Pour eux, le comportement puéril de certaines personnes venues dans le seul but de mettre le feu aux poudres, est un blasphème qui méritait d’être dénoncé.

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Des centaines de Marocains en colère

Pour l’occasion, les manifestants ont tenu à rappeler leur attachement au Maroc, à leurs racines ainsi qu’au Roi. Toutefois, pas question pour eux de laisser passer les actions douloureuses dont ils ont pu être les témoins. Résultat, ces derniers ont appelé la justice française à se saisir du dossier et à entendre les auteurs de cet acte, cet acte visant simplement à porter atteinte aux symboles nationaux du Royaume. Une initiative saluée par Saïd Laatiriss, président de l’association Dynamic Maroc, pour qui les Marocains ont une nouvelle fois fait preuve d’une unité qui force le respect. 

Le Maroc, uni sous son drapeau

Même son de cloche du côté de Simon Skira, Secrétaire général de la Fédération française du judaïsme Marocain pour qui le drapeau est l’un des symboles forts d’un Maroc uni. En aucun cas, un individu peut se permettre de marcher dessus et de ne pas le respecter. Une sortie qui s’inscrit dans la même lignée que celles des autres, de nombreux leaders et dirigeants d’associations ou de groupes culturels ayant pointé du doigt le manque de respect et le blasphème lié à cette action de brûler un drapeau.

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