France : Luc Besson condamné dans une affaire d’harcèlement moral

L’affaire judiciaire entre le réalisateur français Luc Besson et son assistante de direction Sophie F. est toujours d’actualité. Le procès pour licenciement discriminatoire avait eu lieu hier mercredi 27 novembre 2019, au tribunal correctionnel de la commune de Bobigny, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en France. Le scénariste ne s’est finalement pas rendu à l’audience, parce que son taxi était bloqué dans une manifestation d’agriculteurs, d’après son avocat.

Luc Besson avait donc donné pourvoi à son conseil afin qu’il le représente in extremis. Même si la plaignante Sophie F. avait pu obtenir en début de ce mois de novembre la condamnation de son ancien employeur pour « harcèlement moral », le procureur Rémi Chaise, a quant à lui réclamé une peine d’emprisonnement de 10 mois de prison avec sursis, à l’encontre de Luc Besson.

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30 000 euros d’amende pour Luc Besson

Il réclame également que le producteur s’acquitte d’une amende de 30 000 euros, et 50 000 euros d’amende à l’encontre de la société de Luc Besson : EuropaCorp. L’avocat du scénariste, a trouvé cette peine disproportionnée et « infamante ». Il estime qu’il ne doit pas avoir une condamnation à caractère pénale dans cette affaire.

Cependant la décision de la justice sera rendue le 8 janvier prochain. Par ailleurs à en croire le magistrat, Sophie F. avait travaillé pendant une quinzaine d’années dans une société de production avant d’être embauchée par Luc Besson. La plaignante avait fait comprendre qu’elle avait attendu pendant quatre heures avant d’être reçu par l’homme de 60 ans, au cours de son premier entretien.

Elle effectuait des tâches personnelles pour Luc Besson

Concernant les relations de travail entre Luc Besson et son ancienne employée, la présidente du tribunal, Alexandra Vaillant a fait part des demandes par sms du réalisateur « le soir, le week-end et pendant ses congés ». Celles-ci sont des tâches à caractère personnelles à effectuer par Sophie F. pour le compte de son patron notamment : les rendez-vous chez le coiffeur ou l’esthéticienne pour madame Besson, l’organisation de voyages pour le couple Besson et les rendez-vous chez le médecin pour les enfants du réalisateur.

Mais quand la présidente du tribunal a lu la déclaration de Luc Besson indiquant qu’il l’avait soutenue après son licenciement, Sophie F. a fait savoir qu’elle avait l’obligation de  retranscrire les scénarios depuis son téléphone personnel.

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Elle a ajouté qu’elle était devenue une esclave pour le scénariste, tout en indiquant que Luc Besson lui avait refusé en 2017, trois jours de vacance. Cela malgré le fait qu’elle avait signalé une urgence familiale.

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